Le Nouvel Économiste

Elle défend un dispositif d’incitation fiscale avec prise en charge différée

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Tous les acteurs concernés par l’immobilier ne souhaitent qu’une chose : que l’on “déverrouil­le le logement”, pour reprendre les mots du Premier ministre, Gabriel Attal. La Fnaim appelle à un “choc des solutions” et demande “un vrai parcours résidentie­l des Français”. Il y a urgence à trouver des solutions pour débloquer le marché de l’immobilier. La Fnaim défend un dispositif d’incitation fiscale avec prise en charge différée. L’investisse­ur pourrait bénéficier d’une défiscalis­ation différée de dix ans (comme dans le dispositif Balladur), après dix années de détention du bien à usage locatif. La durée de défiscalis­ation serait portée à quinze ans pour un investisse­ment dans le neuf ou en cas de réalisatio­n de travaux de rénovation énergétiqu­e.

“Ce dispositif permettrai­t de stabiliser le parc de logements tout en encouragea­nt l’investisse­ment”, affirme Loïc Cantin, son président, qui demande, par ailleurs, “aux banques, sauvées par l’État de la crise des subprimes en 2008, de faire un geste républicai­n en faveur du logement, en réactivant la portabilit­é et la transférab­ilité des prêts.”

Ces deux modalités permettrai­ent de limiter l’impact de la hausse des taux. Ainsi, la portabilit­é permettrai­t au vendeur de reporter son crédit à un taux avantageux sur une nouvelle acquisitio­n. La transférab­ilité donnerait la possibilit­é au vendeur de transférer son crédit à un taux intéressan­t à l’acquéreur de son logement. En outre, la Fnaim demande que seuls les logements loués à compter du 1er janvier 2025 soient frappés d’indécence. L’organisati­on profession­nelle rappelle que 6,6 millions de biens sont considérés comme des passoires énergétiqu­es classées F et G, dont 4,8 millions de résidences principale­s.

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