Un peintre mécène aux multiples facettes
SArrivé ici en 1860, à 12 ans, Gustave Caillebotte immortalise le parc et la maison sous toutes les coutures. Des oeuvres aujourd’hui estimées à plusieurs millions d’euros. i le nom de Gustave Caillebotte est aujourd’hui célèbre et que ses toiles sont exposées dans les plus grands musées du monde, il n’en a pas toujours été ainsi. Gustave se découvre très tôt une passion pour la peinture. En fils de bonne famille, il fait des études de droit, mais se consacre bientôt entièrement à ses chers pinceaux.
De nature extrêmement curieuse, il réalise des vues de Paris, des portraits, des scènes du quotidien, notamment à Yerres, dans la propriété familiale, où il passe beaucoup de temps. L’artiste adore aussi l’eau et les régates. Il dessinera les plans de vingt-cinq bateaux et possédera treize voiliers.
Caillebotte, issu d’une famille aisée, est un mécène reconnu. Il achète de nombreuses toiles de ses amis impressionnistes, Monet, Pissarro, Renoir, Degas, Cézanne. Il leur prête de l’argent pour acheter du matériel. Mais le groupe de peintres, avant-gardistes pour l’époque, a bien du mal à se faire accepter par l’Académie des beaux-arts, très conservatrice.
A sa mort, Caillebotte lègue sa collection de 67 tableaux à l’Etat français… qui n’en acceptera qu’une trentaine ! De nombreuses toiles partiront dans des collections particulières, notamment aux Etats-Unis. Il faudra attendre 1994 pour que la France consacre sa première grande exposition à Gustave Caillebotte, au Grand Palais. Son tableau le plus célèbre, « les Raboteurs de parquet », est exposé au musée d’Orsay.
Rénovée l’an passé, la demeure du peintre, le Casin, se visite. Ici, l’atelier.