« UNE CATASTROPHE »
Comme de nombreux Seine-et-Marnais, Aline, une habitante de Livry-surSeine, près de Melun, est confrontée à l’invasion des chenilles processionnaires.
1. De quelle manière êtes-vous en contact avec les chenilles processionnaires ?
Aline : La seule chose qui sépare mon jardin du bois de Livry-sur-Seine est une clôture. De ce fait, je suis exposée en permanence aux chenilles processionnaires puisqu’elles se développent a priori dans ce type d’environnement. La situation devient catastrophique, elles sont de plus en plus nombreuses chaque année et particulièrement depuis deux ans. Pendant la période de juin à septembre on peut les compter par milliers. L’année dernière elles ont envahi mon cerisier.
2. Quelles sont les conséquences dans votre quotidien ?
Très lourdes ! Le vent amène les poils des chenilles jusqu’à ma maison, mon mari a fait une réaction allergique : boutons, plaques rouges sur tous le corps… J’ai un voisin dont le chat a été touché et il a aussi fait une réaction allergique. Malgré les panneaux pour avertir de leur présence, on ne peut pas faire grand chose.
3. Selon vous, quelle serait la solution ?
Débourser de l’argent… La mairie est intervenue et a mis en place des nichoirs à mésanges. Apparemment, elles sont friandes de chenilles processionnaires. Mais je pense qu’il faudrait inventer un aspirateur industriel pour aspirer les nids en grande quantité. Je ne sais pas s’il y a un brevet qui existe, mais il y a de l’argent à se faire ! Propos recueillis par Laura PEYRIGUERE