Caroline Guillemain d’Echon vicechampionne de France de dressage amateur
La gérante du Haras de Roize, à Maisoncelles-en-Brie, participait à son premier championnat de France de dressage amateur. Elle en revient avec une médaille d’argent.
C’est un début tonitruant dans la compétition que vient de faire Caroline Guillemain d’Echon. Cette dernière est une habitante de Maisoncelles-enBrie et gère le Haras de Roize, une pension de chevaux et élevage de frison. Elle participait il y a peu au championnat de France de dressage amateur, qui se déroulait au Mans. Qu’est ce qui a motivé cette passionnée à se lancer dans le grand bain avec son frison, Gia ? « C’était le bon moment, explique-t-elle. J’avais acheté cette jument il y a 5 ans, à l’âge de deux ans, et j’avais envie de me reformer. J’ai pris des cours dans une écurie de dressage et mon professeur m’a conseillé de faire de la compétition » .
Caroline Guillemain d’Echon peut s’enorgueillir d’avoir enchaîner les performances fin 2017. « Avec un jeune cheval, je gagne aux championnats régionaux amateur 3 en senior, puis j’enchaîne avec cette deuxième place au championnat de France. Avoir du résultat en dressage montre que l’on est sur la bonne voie, et que le travail que je fais avec mes chevaux paie » , poursuit la cavalière.
La vice-championne de France s’était préparée de longue date pour ces épreuves : « Je prends des cours une fois par semaine avec mon coach, et j’essaie de monter tous les jours ou au moins 4 à 5 fois par semaine. Il y a le travail en carrière, à la longe… Il fallait que Gia soit au top physiquement » .
« On est sur la bonne voie »
Et d’ajouter : « Plus on travaille avant le championnat, moins on se pose de questions le jour J » . Sur place, plusieurs épreuves attendaient la Briarde : « On avait deux épreuves qualificatives le jeudi et le vendredi et une reprise libre en musique le dimanche. Sur 41 partants, nous étions plus que 15 sélectionnés le dimanche » . Caroline Guillemain d’Echon se souvient : « J’ai trouvé ça génial. Stressant, mais on voit des choses magnifiques pendant la compétition et il y a une bonne ambiance. Cela donne envie aussi d’aller plus loin. Et cette place, c’est une belle récompense. Je visais pour ma première participation une 10e place… Je suis hyper contente » .
Un cheval proche de l’homme
« Génial »
Caroline Guillemain d’Echon est la gérante du Haras de Roize depuis 2015. « Après plusieurs années en recherche et développement en nutrition animale, j’ai décidé de créer mon élevage » , explique celle qui s’occupe également d’une pension pré haut de gamme. Aujourd’hui, ce sont une quinzaine de chevaux qui sont au sein du Haras. « Nous essayons qu’il soit le plus beau et le plus sécurisé possible, confie-t-elle. Je considère qu’un cheval est fait pour vivre dehors avec tout le confort que l’on peut lui apporter » . Côté élevage, Caroline Guillemain d’Echon s’est fait une spécialité du frison, un cheval originaire des Pays-Bas. « J’en ai 5, dont Gia, souligne-t-elle. C’est une race qui m’a toujours fascinée depuis toute petite. Ils sont proches de l’homme, généreux et expressifs. Ils sont d’une gentillesse incroyable et ont une allure magnifique. Il est très apprécié du monde du spectacle et du cinéma. Le dresseur Mario Luraschi utilise par exemple des frisons » . En 2018, la dresseuse espère pouvoir accéder à une catégo- rie supérieure en compétition : « Tout dépendra de mon travail avec Gia, de comment elle réagit et de la vitesse à laquelle elle apprend » , conclut Caroline Guillemain d’Echon.