« Être toujours plus efficace et performant »
Romain Lamirand sera toujours arbitre de courses cyclistes en 2018. A 21 ans, le Columérien licencié à la JS Ferté-Gaucher a un bel avenir devant lui. Le 21 janvier dernier, il était président du jury lors de la troisième manche de la coupe d’Hiver sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines).
Le Pays Briard : Romain, vous serez encore arbitre cette saison…
Romain Lamirand : Je pense que deux facteurs principaux font que je suis toujours autant passionné par l’arbitrage de courses. D’abord, être toujours plus efficace et plus performant mais également anticiper toujours plus de choses et être toujours plus réactif. Ensuite c’est le fait de coordonner l’ensemble des corps des compétitions pour que tout se passe bien. Et puis bien évidemment les courses en elles-mêmes. Arbitrer une américaine élite par exemple, même si c’est difficile, c’est toujours génial de voir la maîtrise du geste et la puissance que peuvent avoir ces coureurs.
L.P.B : C’est la première fois que vous étiez président du jury sur une course piste, le 21 janvier dernier…
R.L. : En effet, c’était mon baptême du feu dans cette fonction (sourires). J’ai encore beaucoup de travail encore à faire en tant que président du jury. On a de la chance en Île-deFrance d’être bien encadré dans l’arbitrage. On aide les jeunes à se former et à apprendre et ça c’est vraiment agréable. Les gens d’expérience n’hésitent jamais à nous conseiller et à nous aider. Ensuite dans la fonction en ellemême, c’est très compliqué et exigeant, il faut tout anticiper et pour ça il faut de l’expérience, il faut que rien ne nous échappe car la moindre erreur peut très vite avoir des conséquences importantes.
L.P.B : Connaissez-vous un peu votre prochain calendrier de courses pour 2018 ?
R.L. : L’an dernier j’ai fait à peu près une trentaine de courses toutes disciplines confondues. Pour 2018 je ne sais pas car je dois partir en stage dans le cadre de mes études et cela risque probablement d’être à l’étranger. Je suis un peu dans le flou par rapport à cela pour le moment. Mais je ne pense pas ralentir le rythme. Il y a beaucoup de travail en Île-de-France et nous sommes de moins en moins.
L.P.B : Vous verra-t-on sur des épreuves professionnelles ?
R.L. : Cette année non, mais j’espère pouvoir passer d’ici peu au moins une première partie de l’examen « Elite ». J’ai hâte très honnêtement.
L.P.B : Espérez-vous que d’autres jeunes suivront également la voie de l’arbitrage à l’avenir ?
R.L. : Oh que oui, et je transmettrais volontiers dès que j’en aurais l’occasion mon expérience comme on a pu le faire avec moi par le passé. Il faut en profiter et travailler pour, ça vaut le coup !