Crise municipale : les listes candidates en préparation
Les conditions des prochaines élections municipales partielles totales ont été publiées par un arrêté de la sous-préfecture d’Épernay le 9 février.
a sous-préfecture d’Épernay vient de trancher : elle convoque les électeurs de Montmirail le dimanche 24 mars pour le premier tour des élections municipales partielles totales, suite à la démission d’un conseiller municipal qui ne peut être remplacé, tous les candidats inscrits sur la liste élue en 2020 ayant été épuisés. Si besoin, un second tour sera organisé le dimanche suivant 31 mars. On note que ces deux dates correspondent respectivement à la fête des Rameaux et à Pâques.
Les trois sites prévus pour aller voter sont la salle RogerPerrin, la Halle aux Veaux et la communauté de communes, rue des Fosses. Ces bureaux de vote seront ouverts de 8 à 18 heures, sans interruption. Pour les électeurs, la date limite d’inscription sur les listes municipales électorales était le 16 février.
La campagne électorale est ouverte du lundi 11 mars ou samedi 23 mars à zéro heure pour le premier tour et du lundi 25 mars au samedi 30 mars à zéro heure en cas de second tour.
L’enregistrement des candidatures par le responsable de la liste ou son mandataire s’effectue à la sous-préfecture d’Épernay, uniquement sur rendez-vous, du 4 au 6 mars de 9 à 12 h et de 14 h à 16 h 30 et le 7 mars de 9 à 12 h et de 14 à
L18 h le 7 mars pour le 1er tour.
En cas de second tour, le 25 mars de 9 à 12 h et de 14 h à 16 h 30 et le 26 mars de 9 à 12 h et de 14 à 18 h.
Il y avait urgence à organiser ces élections, car la loi précise que « le budget primitif des collectivités territoriales et de leurs groupements doit être adopté avant le 15 avril de l’exercice, ou avant le 30 avril, l’année du renouvellement de l’organe délibérant. »
Réaction des têtes de liste prévues
Du côté des candidats, alors que l’on s’agite afin de boucler sa liste, on commente ces dates. Ainsi, pour Étienne Dhuicq, le maire sortant : « Les dates de l’élection interviennent rapidement. Cela permettra de perdre le moins de temps possible pour la suite, quelle que soit l’équipe en place. Pour les budgets de la Ville, il ne devrait pas y avoir de problème de délai, d’autant plus qu’ils sont déjà en cours d’élaboration. Pour celui de la CCBC, nous allons demander une dérogation pour le voter au-delà du 15 avril, car il est fort peu probable que la gouvernance de la communauté de communes soit remise en place avant cette date. »
Steve Boucly, qui devrait se présenter avec Sandrine Vignot, Cindy Dennemont, Béatrice Frèrebeau et Roland Jacques, commente : « Pour ma part, nous serons prêts. Pour le premier tour, je suis censé être sur Vendôme en famille. Je serai de retour dans l’après-midi pour voter. J’espère également que nos adversaires auront le temps de faire leur liste pour avoir un combat loyal. »
Jérémy Araqué, autre future tête de liste probable, dit quant à lui : « Ma liste est déjà bien avancée : une vingtaine de personnes, présidents d’association, commerçants et anciens colistiers, m’ont renouvelé leur confiance. Cependant, je ne suis pas dupe sur ce délai si court qui vide de son économie la campagne électorale, moment pourtant important dans la vie démocratique d’une commune. Nous ferons avec, mais, si j’étais maire, quand trois (ou deux) personnes se portent candidates, je me serais battu pour obtenir le délai légal maximal de trois mois afin que chacun puisse se retourner. Si Étienne Dhuicq espère nous décourager pour se retrouver seul en lice, il se trompe, je suis encore plus déterminé par cet arrêté. » Puis, citant le Cid de Corneille, il assène : « Je lui rappelle qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. »
Rappelons que chaque liste doit comporter 27 noms, plus deux remplaçants et alterner un homme et une femme (ou le contraire). Un challenge pas forcément facile…