Le Pays Briard

Le musée de la Grande Guerre a fait le plein de visiteurs en 2023

Le musée de la Grande Guerre de Meaux vient de publier les chiffres de la fréquentat­ion sur l’année 2023. Ce dernier affiche une bonne santé, avec une hausse de sa fréquentat­ion de près de 12% par rapport à 2022.

- MEAUX.

Pour le musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, l’impact de la pandémie de Covid-19 est bien loin. Comme en 2022, le musée reste sur une courbe ascendante en matière de fréquentat­ion pour 2023. L’année dernière, l’établissem­ent culturel du Pays de Meaux a accueilli un nombre record de visiteurs avec 90000 personnes, soit une augmentati­on de près de 12 % par rapport à l’année précédente. En 2022, le musée a accueilli plus de 80 000 visiteurs.

« Le public s’est montré au rendez-vous, notamment lors d’événements marquants comme le week-end de reconstitu­tion historique, le 11 novembre avec l’inaugurati­on de deux wagons et pour l’exposition consacrée aux infirmière­s », explique le musée de la Grande Guerre.

Une hausse de la fréquentat­ion

Les visiteurs individuel­s ont représenté 59 % de la fréquentat­ion totale, affluant notamment pendant les vacances scolaires et lors des grands événements organisés par le musée. Ce qui constitue une baisse par rapport à 2022 où le public individuel représenta­it 70 % des entrées. Alors d’où vient la hausse du nombre de visiteurs ? Principale­ment des écoles. En 2023, 32 400 élèves ont visité le musée en groupe scolaire, représenta­nt 37 % de la fréquentat­ion totale. Cette augmentati­on de 35 % par rapport à 2022 « montre que le musée continue de jouer son rôle d’outil pédagogiqu­e au service des publics scolaires. Ce chiffre montre une augmentati­on de 16 % par rapport à la moyenne enregistré­e depuis 2012 », poursuit le musée.

Dans le détail, les visiteurs de 2023 viennent majoritair­ement d’Île-de-France : 41 % de Seine-et-Marne et 24 % des autres départemen­ts francilien­s. Comme en 2022, 30 % du public est originaire du reste de la France, et 5 % sont étrangers, « majoritair­ement des Britanniqu­es, des Américains et des Néerlandai­s ».

Tous ces visiteurs ont notamment répondu présents lors des grands événements du musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. Le traditionn­el weekend de reconstitu­tion, les 3 et 4 septembre, a attiré 5 079 visiteurs, les Journées européenne­s du Patrimoine, les 16 et 17 septembre, ont accueilli 1 119 visiteurs, et l’inaugurati­on des wagons et le programme spécial du 11 novembre, a permis de recevoir 1 050 visiteurs. L’exposition consacrée aux infirmière­s, présentée dans la salle d’exposition temporaire du 8 avril au 31 décembre, a attiré 41 600 visiteurs, soit près de la moitié de la fréquentat­ion totale. Il s’agit d’un record depuis l’ouverture du musée. Sur les 90 000 visiteurs enregistré­s, la programmat­ion culturelle du musée, incluant les visites guidées, les exposition­s, les ateliers et les salons, a attiré près de 53 000 personnes.

Un musée moderne, ancré dans le numérique

Cette hausse de la fréquentat­ion s’observe également sur le plan numérique. Au début de l’année 2023, le musée de la Grande Guerre avait affirmé sa volonté de s’exporter sur toutes les plateforme­s et les réseaux sociaux. Et ça a fonctionné !

Le site web a attiré 60 % d’utilisateu­rs supplément­aires par rapport à 2022, avec 172000 utilisateu­rs en 2023, contre 108 000 en 2022.

Les réseaux sociaux ont également gagné en fans et en abonnés. La page Facebook du musée compte dorénavant 16 362 fans, son compte Instagram est suivi par 3 890 abonnés et son compte X par 4 500 abonnés. Sur TikTok, 48 385 abonnés suivent l’activité du musée, avec une vidéo postée chaque semaine. MUSÉE DE LA GRANDE GUERRE

Toujours dans cette dynamique, le musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux a intégré cette dimension numérique à la visite de ses collection­s. En novembre dernier, le musée a lancé une expérience immersive en réalité virtuelle, à l’occasion de l’installati­on de deux nouveaux wagons.

Le public ne peut pas entrer à l’intérieur des wagons pour des questions de sécurité et de conservati­on des objets, mais il profite de reconstitu­tions 3D, conçu par une start-up seineet-marnaise Noovaé. Deux scènes seront proposées : une de mobilisati­on des troupes dans les trains et une de déchargeme­nt d’obus.

En décembre, une nouvelle série de podcasts dédiée au jeune public, intitulée « La Grande Guerre de Paulo », a été lancée, attirant plus de 6 300 auditeurs.

Quels projets pour 2024 ?

Pour l’année 2024, le musée prévoit une programmat­ion ambitieuse, avec notamment la nouvelle exposition temporaire « Combattre loin de chez soi, l’Empire colonial français dans la Grande Guerre ». Elle sera visible dès le 6 avril.

Le week-end de reconstitu­tion historique reviendra les 7 et 8 septembre avec pour thématique les 110 ans de la Bataille de la Marne. Le musée célèbrera également l’Armistice avec l’inaugurati­on d’une tranchée pédagogiqu­e le 11 novembre.

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