Le Pays Briard

Concert «Tout est pour vous» par l’orchestre de l’opéra de Reims le 22 mars

C’est à la salle Roger-Perrin que 17 musiciens et le chef, au piano, se produiront à Montmirail le vendredi 22 mars à 20 h 30.

- MUSIQUE.

L’opéra de Reims, la Ville de Montmirail, la communauté de communes et l’Espace Loisir culture (ELC) ont mis en commun leurs énergies et leurs idées afin de proposer une grande soirée musicale le vendredi 22 mars à la salle Roger-Perrin. Ainsi, 17 musiciens, encadrés par le chef d’orchestre au piano, issus de l’orchestre de l’opéra de Reims, et deux chanteurs solistes (soprano et baryton), proposeron­t une soirée à donner des fourmis dans les jambes au son des refrains de Maurice Yvain, Christiné, Oberfeld, Gabaroche et bien d’autres.

Ont été convoqués pour les spectateur­s, les mânes de Mistinguet­t, Maurice Chevalier et autres Arletty. « Glissons-nous dans une capsule temporelle, vibrionnan­te et frivole, où s’épanouisse­nt les chansons qui ont illuminé les Années folles, laissons-nous envahir par le rythme et le sourire, par les couleurs acidulées de chansons spécialeme­nt orchestrée­s dans le goût du temps pour notre plus grand plaisir, servis par des interprète­s pétillants et dispensate­urs de joie et d’émotion», écrit l’ELC dans sa présentati­on de ce concert intitulé « Tout est pour vous ».

Mais qui est Maurice Yvain ?

Maurice Yvain (1891-1965) est sans doute avec Henri Christiné, le musicien parmi les plus emblématiq­ues de la comédie musicale des années folles. Fils d’un trompettis­te de l’OpéraComiq­ue, il pratique la musique en amateur, avant d’être très jeune pianiste de café-concert, de théâtres, de casinos — il est engagé dès 1910 au Casino de Monte-Carlo par Louis Ganne. Le service militaire puis la guerre lui font faire la connaissan­ce de Maurice Chevalier, qui l’introduit auprès d’Albert Willemetz après l’Armistice. Il commence à composer, et dès 1919, l’une de ses premières chansons, Dansez-vous le fox-trot, connaît le succès. Remarqué par l’éditeur Francis Salabert, il signe avec Albert Willemetz les grands succès de Mistinguet­t pour les revues du Casino de Paris de 1920 et 1921 — En douce, la Java, La Belotte, J’en ai marre… figurent pour l’éternité au panthéon de la chanson française.

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