Sur quelles énergies renouvelables pourrait miser le village ?
Jusqu’au 6 mai, une consultation publique est organisée en mairie de Villiers-SaintGeorges. Elle porte sur la définition de zones d’accélération des énergies renouvelables sur la commune.
Au coeur des préoccupations environnementales, le développement des énergies renouvelables est l’enjeu majeur des années à venir. Publiée le 10 mars 2023, la loi pour l’Accélération de la production d’énergies renouvelables prévoit ainsi de mettre en place des « zones d’accélération » sur l’ensemble du territoire national. Après concertation des habitants, les communes doivent définir des zones favorables, jugées préférentielles et prioritaires, à l’accueil des projets d’énergies renouvelables.
Toutes les énergies de ce type sont concernées : le photovoltaïque (au sol ou sur bâtiment), le solaire thermique, l’éolien, l’hydroélectricité, le biogaz, la géothermie, ou encore les réseaux de chaleur.
Solaire et géothermie
Pour ce faire, l’État a mis à disposition des communes et du public un outil cartographique permettant d’obtenir des informations sur le développement des énergies renouvelables sur leur territoire. À Villiers-SaintGeorges, la mairie s’est positionnée et organise une consultation publique préalable à la validation des zones par le conseil municipal.
Jusqu’au 6 mai, les habitants sont invités à venir consulter le projet en mairie et à y apporter leurs contributions : « Concernant les types d’énergies, nous avons décidé d’exclure l’éolien et de privilégier la géothermie et le photovoltaïque, annonce Tony Pita, le maire de la commune. Pour le périmètre des zones, qui ne concernent que des terrains communaux, on a choisi d’englober tout le village. On a été étonné de découvrir que le village est en zone favorable à la géothermie. Ça pourrait être un axe pour le chauffage des écoles et des bâtiments publics. » Concernant les énergies solaires, la commune a par ailleurs un projet de ferme photovoltaïque sur le terrain communal de l’ancienne décharge, située dans le bois des
Tertres.
Une fois votées, ces zones d’accélération des énergies renouvelables seront transmises à la préfecture qui les validera par arrêté. Les projets qui y seront portés pourront ainsi bénéficier d’avantages dans les procédures d’appels d’offres pour faciliter leur déploiement.