Il va courir 24 marathons en un mois pour les enfants malades

Cyprien Benoist, un jeune homme de 23 ans, s’est lancé dans un incroyable défi au profit d’une association : effectuer 24 marathons en un mois pour relier Paris à Marseille. Il fera notamment étape à Brie-Comte-Robert. Présentation.

Et dire qu’il y a neuf mois, il n’avait jamais pratiqué la course à pied... Cyprien Benoist, un jeune homme de 23 ans, originaire de la région parisienne, s’est lancé dans un défi fou : celui de courir 1 000 kilomètres en un mois, à partir du 28 avril. « Ça fait l’équivalent de 24 marathons en l’espace de quatre semaines », affirme-t-il, sans aucune appréhension apparente. Car il est important de préciser, qu’entre Cyprien et la course à pied, c’est une histoire d’amour très (très) récente. « Je suis quelqu’un de plutôt sportif, mais je n’avais jamais eu l’occasion de m’investir dans la course à pied. Je me suis familiarisé avec cette discipline lors d’un stage dans l’armée de terre. Chaque matin, on courait une dizaine de kilomètres ».

1 000 km à travers la France

De fil en aiguille, le jeune homme se prend au jeu. Une fois son stage terminé, il poursuit et intensifie ses entraînements, si bien qu’il a couru près de 180 km durant le mois d’août 2023.

« J’ai décidé de m’inscrire à un marathon, que j’ai couru en octobre dernier. C’est à ce moment que j’ai pensé relever ce défi », résume-t-il.

Car l’un des vieux rêves de cet étudiant en 4e année à HEC et qui se destine à travailler dans l’entrepreneuriat, c’était de parcourir la France. « Je me suis dit ‘pourquoi ne pas le faire en courant’ »? En regardant les cartes, Cyprien a choisi de relier Paris à Marseille. Le chemin le plus court annonçait près de 750 kilomètres. Mais vu qu’il aime les

« chiffres ronds », il a opté pour rajouter quelques détours afin d’avoir un parcours de 1 000 km.

« Je vais courir six marathons par semaine pour un jour de récupération », prévient-il.

Pour avaler ces 42 km quotidiens, Cyprien a augmenté son volume d’entraînements ces derniers mois. Il court près de 150 km par semaine, pratique du renforcement musculaire et la natation. « Je suis suivi par un médecin du sport, avance-t-il. Je suis également un régime nutritionnel drastique pour me permettre de relever le défi ».

Mais pour donner encore plus de sens à cet incroyable défi sportif, l’étudiant a décidé de se rapprocher d’une association caritative. « Je suis convaincu qu’il faut que cette énergie aille au service d’une cause solidaire, souffle-t-il. C’est pourquoi je me suis rapproché de l’association l’Envol. Celle-ci permet aux enfants malades de bénéficier de séjours de vacances adaptés à leurs pathologies ».

De passage à BrieComte-Robert

Ainsi, il sera possible de suivre les aventures de Cyprien sur les réseaux sociaux et de faire des dons sur une cagnotte tout au long de son périple. Mais le jeune homme a déjà pris de l’avance. « J’ai déjà toqué à la porte de quelques entreprises. Certaines ont répondu positivement. J’ai déjà réussi à récolter 40 000 euros de dons », se félicite-t-il.

Accompagné par deux personnes qui le suivront en van, Cyprien va donc partir de Paris le dimanche 28 avril. Et pour sa première étape, il finira son premier marathon à Brie-ComteRobert. « Je pense y être vers 16 heures », estime-t-il. Après une nuit de repos, il repartira le lendemain à l’assaut de 42 km qui le conduiront au nord de Montereau-Fault-Yonne.

A quelques jours du grand départ, Cyprien se sent prêt. « L’entraînement était un vrai chemin de croix, mais je me présente pour l’instant sans aucune blessure et aucune douleur », assure-t-il. Rendezvous fin mai à Marseille donc !

Les élèves de l’école élémentaire Claude Santarelli de Tournan-en-Brie, ont rencontré un sportif de haut niveau, vendredi 5 avril.

Originaire de Vendée, Pierre Rabine, nageur amputé de ses quatre membres à la suite d’un accident du travail en 2018, est venue discuter avec les élèves de l’école afin de présenter, entre autres, son grand objectif de l’année : décrocher une place pour les jeux paralympiques de Paris. « Tout est possible avec du travail et de la détermination », a-t-il notamment martelé aux enfants.

Il s’est prêté au jeu des questions-réponses des écoliers. Une grande leçon de vie pour eux, qui ont pu découvrir une personne adotée d’une forte détermination.