Marianne Margaté demande le classement de la Seine-et-Marne en zone d’intervention prioritaire
Face à la situation « alarmante » du manque de médecins, la sénatrice Marianne Margaté demande le classement du département en zone d’intervention prioritaire. Objectif : améliorer la situation, en rendant le territoire plus attractif.
e n’est un secret pour personne, trouver un médecin est aujourd’hui un vrai parcours du combattant. Alors qu’elle est peuplée de plus d’1,4 million de personnes, la Seine-et-Marne comptait, selon les chiffres de l’Insee publiés en septembre 2023, 2 836 médecins, spécialistes et généralistes confondus, en 2023, contre 2 858 en 2022 ou 3 058 en 2012.
Alors que la situation semble se tendre au fil du temps, la sénatrice de Seine-et-Marne Marianne Margaté demande le classement de toutes les villes de Seine-et-Marne en zone d’intervention prioritaire, dans une question écrite au gouvernement.
CPourtant, cela apporterait plusieurs avantages, si l’on en croit Marianne Margaté. « Ce classement apporterait de l’aide et de l’accompagnement supplémentaires de la part de l’Agence régionale de santé (ARS) pour les médecins qui viendraient s’installer dans le département, ce que nous n’avons pas en zone d’action complémentaire (ZAC) », justifie la parlementaire.
Avec seulement 89 médecins pour 100 000 habitants, notre département se place au 99e rang sur 101 en France. santé peuvent aussi obtenir des aides », poursuit-elle.
D’ailleurs, ce classement est, du point de vue de Marianne Margaté, une urgence. « On a de nombreux secteurs qui ne sont, aujourd’hui, toujours pas prioritaires. On a aussi de nombreuses villes sous la moyenne départementale en termes de présence médicale. C’est le cas de Vaires-sur-Marne ou de Brou-sur-Chantereine, par exemple », explique celle qui se bat sur la question de l’hôpital de proximité, la création d’un CHU en Seine-et-Marne ou de l’amélioration du maillage des pharmacies.