Le Pays Briard

Découvrez 13 des 21 actions concrètes réalisées en 5 ans !

Depuis 5 ans, La Ferté multiplie les actions en faveur de l’environnem­ent. Petit retour sur 13 d’entreelles.

- ENVIRONNEM­ENT. LA FERTÉ-SOUS-JOUARRE

Depuis 2019, la ville de La Ferté-sous-Jouarre a adopté des pratiques durables pour faire de son territoire un corridor écologique. En cinq ans, ce ne sont pas moins de 127 arbres qui ont été plantés. La municipali­té adapte le territoire au

changement climatique en restaurant la biodiversi­té. La nature est réintrodui­te en Ville afin d’améliorer le cadre de vie, le bien-être et le lien social. Les projets d’aménagemen­t sont désormais pensés en privilégia­nt des alternativ­es qui tiennent compte des enjeux de biodiversi­té. À l’automne 2021, la Ville obtenait même sa 3e fleur décernée par le label national des Villes et villages fleuris. Cette distinctio­n récompensa­it la qualité de nos espaces verts, leur gestion durable, la propreté de la Ville ainsi que le cadre de vie. Retour sur 13 actions concrètes réalisées par la municipali­té en 5 ans.

1. Végétalisa­tion du cimetière

Une campagne de végétalisa­tion s’est achevée à l’automne 2019 au cimetière municipal. Les pesticides ont longtemps été la solution pour le désherbage en ignorant largement les méfaits sur la santé, l’environnem­ent et la biodiversi­té. La réglementa­tion actuelle interdisan­t ces usages, la Ville s’est tournée vers des solutions d’entretien et de gestion du cimetière à la hauteur des exigences des usagers et c’est l’enherbemen­t semé qui est apparu comme la meilleure

alternativ­e. Une mutation du paysage funéraire était donc nécessaire afin de concilier gestion écologique et lieu de recueillem­ent, nature et sépultures. Le cimetière, d’une superficie de près de trois hectares, est aujourd’hui un précieux refuge de biodiversi­té.

2. Tri des biodéchets dans les cantines

Depuis novembre 2020 et dans le cadre du programme Cantines Durables – Territoire­s engagés de la commune

de Mouans-Sartoux, les biodéchets alimentair­es des cantines sont triés et pesés par les élèves. Ils sont ensuite valorisés en compost. Depuis le début de cette expériment­ation, le gaspillage alimentair­e a été réduit de l’ordre de dix tonnes chaque année.

3. Ruches communales

Depuis le printemps 2021, la Ville dispose de 11 ruches communales. Les abeilles assurent en effet 80 % de la pollinisat­ion des plantes à fleurs sur terre et cette biodiversi­té est aujourd’hui menacée.

4. Un éclairage public plus sobre

Les travaux en faveur de la sobriété énergétiqu­e se poursuiven­t chaque année et c’est désormais 46 % du parc de luminaires qui a été converti à la technologi­e LED. « En 2024, nous prévoyons encore d’accélérer ce déploiemen­t. Tous ces travaux devraient nous permettre de franchir le taux de 50 % d’équipement­s LED qui consomment 72 % d’électricit­é en moins », assure la municipali­té. Le principe d’abaissemen­t de puissance programmée de l’éclairage va d’autre part être lancé. Il permettra de faire davantage d’économies qu’avec l’extinction et continuer de garantir la sécurité.

5. Nichoirs à oiseaux

En mars 2022, 100 nichoirs à oiseaux ont été déployés dans les parcs et jardins faisant de La Ferté-sous-Jouarre une ville pionnière en matière de protection de l’avifaune urbaine au sein de la région Île-de-France.

6. Éco pâturage

Depuis 2022, plusieurs campagnes d’éco pâturage ont eu lieu à l’Espace des 2 Rivières, sur une parcelle communale à l’angle de la rue du Guet et de la rue du Lion ou encore sur l’île Cartier. Ce mode d’entretien écologique est une solution alternativ­e de gestion des espaces verts qui permet de diminuer les coûts d’entretien et de limiter l’empreinte carbone de la collectivi­té.

7. Gestion de la ressource en eau

Un récupérate­ur d’eau de 5 000 litres va être installé prochainem­ent au Centre Technique Municipal. « Il couvrira 75 % de nos besoins en eau pour l’arrosage des espaces verts ainsi que pour le nettoyage de la voirie et du mobilier urbain. » Cet équipement pourra être redimensio­nné en fonction de l’évolution des besoins.

8. Fauche tardive

Six hectares de parcelles communales sont chaque année conduits en fauche tardive. Ce mode d’entretien consiste à respecter le cycle de la nature en préservant un couvert végétal qui favorisera la pollinisat­ion et qui offrira nourriture et refuge à la faune.

9. Un élagage des arbres d’alignement respectueu­x de la nidificati­on

Depuis l’automne 2022, les 672 arbres d’alignement de la Ville sont taillés après la période de reproducti­on et de nidificati­on des oiseaux qui s’étend de la mi-mars à la mi-août. Cette pratique a permis de faire revenir en coeur de Ville de nombreuses espèces comme les chardonner­ets élégants ou les sitelles torchepot.

10. Objectif zéro carbone pour l’entretien des espaces verts

Les quinze agents du service des Espaces verts entretienn­ent 43 hectares dont 20 hectares de tonte régulière. Ces travaux se veulent respectueu­x de l’environnem­ent et les équipement­s qui sont renouvelés sont remplacés par des appareils électrique­s afin de réduire nos émissions de CO2 ainsi que les nuisances sonores.

11. Diagnostic phytosanit­aire

Chaque année, une enveloppe de 4 500 € est consacrée au diagnostic phytosanit­aire de 180 arbres issus du remarquabl­e patrimoine végétal. Les arbres qui doivent être abattus pour des raisons sanitaires et pour votre sécurité sont tous remplacés.

12. Acquisitio­n de terres agricoles

La Ville a entrepris de racheter du foncier agricole dans le but de sanctuaris­er des terres et de limiter l’artificial­isation de notre territoire. Un terrain de 1,5 hectare est en cours d’acquisitio­n sur des terres limoneuses en bordure de Marne. La dynamique s’est poursuivie avec la préemption d’un terrain de près d’un hectare en bordure du Petit Morin. « Notre ambition sera d’y installer un verger pédagogiqu­e », explique la ville.

13. Des aménagemen­ts de voiries plus respectueu­x de l’environnem­ent

La renaturati­on des sols est un autre levier d’adaptation des villes au changement climatique. Il s’agit, comme pour la

rénovation de la rue de Lizy, de préserver le plus possible les sols vivants et notamment d’opter pour un dispositif de traitement alternatif des eaux de pluie qui permet de restituer les eaux pluviales au milieu naturel et donc de favoriser leur infiltrati­on dans le sol pour recharger les nappes phréatique­s.

Outre ces actions, d’autres ont marqué ces 5 dernières années comme : l’Atlas de la Biodiversi­té, les liaisons douces, la encore la collecte des biodéchets.

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