Où prendre l’avion quand l’aéroport sera fermé ?

L’aéroport de Caen-Carpiquet, premier aéroport de Normandie, doit fermer pour travaux du 11 mars au 18 avril. Des départs sont déplacés à 60 km. La ligne la plus fréquentée est suspendue.

Après l’affluence record en 2023 (lire ci-contre), la direction de l’aéroport de Caen-Carpiquet sait déjà qu’elle ne pourra pas faire aussi bien cette année. La fermeture de la piste principale pour travaux du 11 mars au 18 avril devrait dérouter autour de 35 000 passagers dans l’intervalle.

Des vols de Volotea à Deauville

Pour les voyageurs normands, une partie des vols va être reportée sur l’aéroport de Deauville. Il s’agit « uniquement des vols opérés avec la compagnie Volotea », confirme Maryline Haize-Hagron, directrice de l’aéroport de Caen. Les allersretours vers Marseille (du 11 mars au 18 avril), Montpellier (du 5 au 15 avril) et Toulouse sont réservables en ligne.

Dans un communiqué, l’aéroport de Caen-Carpiquet le précisait fin octobre : « Les CCI Caen Normandie et CCI Seine Estuaire, gestionnaires des aéroports de Caen et Deauville, mutualisent leur organisation. » Pour autant, aucune navette en bus n’est prévue pour les passagers concernés entre Caen et Deauville. Ils devront rallier l’aéroport par la route ou le rail.

La ligne Caen-Lyon suspendue

Par contre, comme l’indique la direction, « les vols opérés avec la compagnie Air France (via sa filiale low cost Hop!) sont suspendus ». Cela impacte avant tout la ligne Caen-Lyon, de loin la plus fréquentée à l’aéroport caennais. En temps normal, elle génère jusqu’à 17 vols par semaine. Et représente 90 % du chiffre d’affaires de Hop! à Carpiquet.

Sur cette destination, d’après Maryline Haize-Hagron, la seule alternative pour la clientèle est de « passer par l’aéroport de Rennes ou de prendre le train » entre les vacances d’hiver et de Pâques.

Pendant un mois et demi, l’aéroport de Caen-Carpiquet ne sera pas fermé pour tout le monde. Les vols commerciaux sont annulés. Mais comme la piste attenante en herbe est maintenue, les vols sanitaires en hélicoptère seront toujours assurés, ainsi que les vols militaires et l’apprentissage des pilotes en aéro-clubs.

Ces dernières rotations « nous permettent de garder les effectifs à la tour de contrôle » de Caen-Carpiquet, se satisfait Maryline Haize-Hagron.