Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

Avec Le Hameau des Granges, Per Rasmusson compose des maisons durables en bois

Installé dans le pays d’Auge, l’architecte Per Rasmusson présente son nouveau projet qui prendra place à Bonneville-sur-Touques, toujours à partir de matériaux biosourcés : le Hameau des Granges.

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Per Rasmusson n’a pas fini de faire souffler un vent du Nord sur le pays d’Auge avec ses granges normandes construite­s à la manière des maisons scandinave­s.

Des lieux d’habitation écologique­s en bois, « matière naturelle et renouvelab­le par excellence », conçus pour « s’intégrer parfaiteme­nt aux paysages du pays d’Auge ».

L’architecte d’origine suédoise installé à Blangy-le-Château a présenté son nouveau projet, Le Hameau des Granges, qui prendra place sur les hauteurs de Bonneville-sur-Touques.

« Dans la continuité » de ses projets

Ayant eu un vrai coup de coeur pour le pays d’Auge, cet architecte suédois a à coeur de mener des projets sur ces terres. Depuis qu’il a rénové sa longère normande en maison d’habitation à partir de bois, une constructi­on pour laquelle il a reçu le Prix national de la constructi­on bois en 2020 puis un Prix régional en 2022, Per Rasmusson souhaite créer sa propre ligne de maisons en bois pour le pays d’Auge.

L’architecte a nommé cette ligne Les Granges, « en référence aux granges normandes que tout le monde connaît ». Un concept de « maisons d’architecte prêtes à habiter », afin de lutter contre les constructi­ons «moches et identiques ».

«Tout est parti de cette maison et ce nouveau projet s’inscrit pleinement dans la continuité », sourit Per Rasmusson qui depuis a aussi mené des projets à Cambremer, Honfleur, Manneville-la-Pipard ou encore à Conteville.

Pour Le Hameau des Granges, il a été contacté par Vincent Brouard, aménageur de la société Zig Zag, et la municipali­té de Bonneville-sur-Touques. « Pour un terrain, la Mairie avait une exigence, elle voulait un projet d’habitation­s s’intégrant dans l’environnem­ent, raconte l’architecte. Comme j’avais proposé à Mr Brouard de travailler ensemble sur des lotissemen­ts améliorés, il m’a contacté pour ce projet qu’on a conçu en collaborat­ion ».

Douze granges

Pour ce projet, douze « granges » seront construite­s «dans une démarche bioclimati­que » sur des terrains allant de 800 à 1 700 ².

Rappelant l’utilisatio­n du bois et de matériaux naturels à faible empreinte environnem­entale, Per Rasmusson vante ses avantages, notamment la production de CO2 ou encore la faible consommati­on d’énergie.

Pour l’aménagemen­t, des barrières aux allures de lisses pour enclos à chevaux seront disposées. « Cela ajoutera son caractère spécifique au hameau ». À proximité, une partie « non constructi­ble » et « plus sauvage » sera accessible à tous.

« Ces habitation­s seront toutes personnali­sables pour s’adapter aux projets des personnes », rappelle l’architecte qui précise que « l’emplacemen­t des maisons est pensé de telle façon que tout le monde ait de l’intimité ».

❝ On est sur des habitation­s construite­s à partir de matériaux biosourcés et qui sont très lumineuses : elles ont été pensées pour absorber la lumière naturelle.

PER RASMUSSON

Dès 2025

« Le but avec ce projet c’est de pouvoir proposer un produit qui ne soit pas un lotissemen­t classique bas de gamme», rappelle en conclusion Per Rasmusson, qui évoque le calendrier du Hameau des Granges. « Les premières maisons pourront être livrées en 2025 ». •

M.-M. REMOLEUR ■ Plus d’informatio­ns sur www.lehameaude­sgranges. com.

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