Le Pays d'Auge (Édition Littoral)
Lecture de conte et atelier créatif
Mardi 5 mars, avec «Conte en laine », place au premier rendez-vous de Terre d’Auge Culture de l’année à la bibliothèque de Pont-l’Évêque.
L’équipe invite à venir écouter un conte et dérouler « les pelotes de laine pour donner vie aux héros de l’histoire». Un atelier créatif destiné aux enfants de 8 à 10 ans, sur le thème des trois petits cochons.
■ Mardi 5 mars, à 14 h 15, à la bibliothèque de Pontl’Évêque. Gratuit. Inscription avant le 4 mars. Contact : 02 31 64 24 91, bib.plv@terredauge.fr.
1. Dans une vie antérieure, vous étiez professeur de mathématiques. Comment l’écriture estelle venue à vous ?
J’ai pris ma retraite en 2003 et j’ai totalement tourné le dos aux mathématiques. J’avais envie de faire autre chose. Après avoir perdu mon épouse, je me suis plongé dans l’écriture de mon premier livre, encouragé par ma bellefille, et dans de nombreux voyages, et cela m’a occupé l’esprit, pourtant je n’étais pas très doué en écriture, mais on s’y fait.
2. Votre passion pour la généalogie oriente-telle vos choix de thèmes ?
En fait, la généalogie arrive en second lieu. En premier lieu je lis beaucoup de journaux et d’articles d’avant 1900 et jusqu’à la guerre de 1914 que je trouve sur internet et aux archives du Calvados, à l’époque il y avait encore beaucoup de journaux locaux, et si un thème ou un personnage m’intéresse, j’effectue des recherches généalogiques pour retrouver sa famille et cerner mon personnage, cela m’obnubile, on ne sait pas toujours où on va, c’est ça qui est formidable. Certains destins m’émeuvent.
3. est votre 3e roman biographique. Pourquoi ce choix de raconter la vie de cet ancien bagnard et pour quelle raison le dédicacez-vous à Pont-l’Évêque ?
Au début je n’avais pas grand-chose, j’ai structuré l’histoire en une vingtaine de pages, puis je l’ai retravaillée, et en effectuant des recherches l’année dernière j’ai découvert ce destin qui lui tombe dessus, un fort caractère et cette rage de toujours vouloir revenir en Normandie, ses emprunts d’identité, cette évolution de son esprit, et comme il n’a jamais tué personne à une époque où il y avait beaucoup de meurtres, il m’a beaucoup touché.
Quant au choix de la librairie de Pont-l’Évêque, c’est tout simplement parce que le personnage est originaire de Pontl’Évêque.
■ Alain Diblan dédicacera son dernier livre samedi 2 mars à la Maison de la Presse de Pont-l’Évêque, rue Hamelin, à partir de 14 h 30.