Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

L’adjointe « pas inquiète »

- • L.B.

Christèle Cerisier-Philippe, adjointe au maire en charge des affaires sociales, est consciente des besoins, mais relativise la diminution de l’aide alimentair­e, à Deauville.

➜ Comment pallier la fermeture de l’antenne deauvillai­se de Saint-Vincent-de-Paul ?

Les bénéficiai­res qui comptaient sur les colis alimentair­es de Saint-Vincent-de-Paul pourront se rapprocher des Restos du Coeur et de la Croix-Rouge qui circule désormais dans les quartiers et distribue des bons alimentair­es. Je ne suis pas inquiète, je suis sûre que ces associatio­ns viendront en renfort, comme ce fut le cas lorsque les 150 Ukrainiens sont arrivés. Je ne pense pas que ce soit une charge si significat­ive. On travaille déjà ensemble et on parviendra à se répartir les demandes des 80 bénéficiai­res.

➜ Comment fonctionne le Centre d’action sociale et communale (CCAS) ?

Ici, le quotient familial n’est pas très révélateur comme tout coûte cher. On prend donc les charges, on voit les entrées et les sorties d’argent puis on se concentre sur le reste à vivre pour le mois. Le CCAS peut ainsi aider à payer des factures occasionne­lles (cantine, électricit­é…) ou des bons alimentair­es après étude du dossier. Il ne faut pas hésiter à pousser notre porte.

➜ Quel état des lieux de la précarité peut-on dresser à Deauville ?

Il existe une population résidentie­lle précaire à Deauville. Le logement social est très tendu ici et louer dans le privé coûte beaucoup plus cher. Il nous faut développer un axe social très fort pour prévenir la précarité. C’est pourquoi on projette, entre autres, de rassembler le CCAS, l’associatio­n d’aide à la personne à Deauville (Adapaf) et la Croix-Rouge à la même adresse, rue de Verdun, en 2025.

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