Le Pays d'Auge (Édition Littoral)

Une grande fresque murale réalisée dans le hangar du musée de la batterie

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Rudolph Jährling, ancien président du comité de jumelage de la ville d’Oberkochen en Allemagne, est décédé.

Né en 1938, il était membre du comité de jumelage Oberkochen/Dives-sur-Mer depuis sa création en 1984, puis secrétaire de 1999 à 2006, viceprésid­ent de 2006 à 2008 et président de 2008 à 2011.

Rudolph Jährling a beaucoup oeuvré pour les échanges entre Oberkochen et Dives-sur-Mer. Avec son épouse Ursula, il a hébergé plusieurs fois des Divais, il est également venu à de nombreuses reprises à Dives.

« C’est avec tristesse que nous venons d’apprendre la disparitio­n de notre ami. Nous à Dives, nous connaissio­ns bien ce grand homme solide et qui semblait inaccessib­le » rendent hommage les membres du comité de jumelage et les familles divaises. «Rudi était un homme de caractère et de conviction, il aimait le contact, la discussion et l’échange». «Il clamait haut et fort qu’il n’y a rien de plus beau que la paix et le respect des hommes ».

Les funéraille­s de Rudolph Jährling se dérouleron­t mercredi, le comité de jumelage divais y sera représenté par le président Christian Bréard.

La semaine dernière, le peintre en décoration Luc Mazan était présent au musée de la batterie afin d’achever la grande fresque réalisée dans le hangar d’hivernage.

L’année dernière, le musée de la batterie de Merville-Francevill­e avait accueilli le peintre en décoration Luc Mazan afin de réaliser deux fresques sur les murs des locaux techniques, construits dans le hangar d’hivernage du C-47. « Je suis de la Drôme. J’ai pas mal travaillé en Normandie. J’ai fait les murs de la boutique des vergers de la passion à Douvres.

La directrice du musée m’a contacté suite à cette réalisatio­n », précise Luc Mazan.

Au musée de la batterie, ses réalisatio­ns précédente­s représenta­ient une maison bombardée sur le local de gauche et un vieux café sur celui de droite. Il restait à créer la liaison entre les deux.

Particuliè­rement satisfaits de cette prestation, les membres du Groupement d’intérêt public du musée ont naturellem­ent demandé à Luc Mazan de peindre la partie centrale pour relier l’ensemble et ainsi créer une seule et grande fresque. «L’idée était de faire le lien entre les deux premières parties, qui reprend la partie des maisons délabrées pour aller vers la Libération, la fin de la Guerre et la vie qui repart ».

L’artiste a tout d’abord préparé le mur avec une couche de couleur marron, attaché des ficelles pour les perspectiv­es, avant de peindre à l’acrylique. Au total, la surface peinte représente environ 36 mètres de long et 6 mètres de haut au centre du hangar. Immersion garantie !

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