Paul Belmondo : «si on rigole quand on lit le texte la première fois, c’est bon signe!»

Le samedi 4 mai, Paul Belmondo sera sur la scène du casino Barrière de Deauville avec Christian Vadim et Nadège Méziat pour la pièce Papasss, actuellement en tournée. Rencontre avec le comédien.

➜ Paul Belmondo, vous faites actuellement le tour de France avec Papasss. Parlez-nous de la pièce…

C’est la suite de Pair et Manque, une pièce écrite par Nadège Méziat et mise en scène par Christian Vadim. On retrouve les personnages quatre ans après, et notamment Ludmila, la quarantaine, cinq enfants et trois papas dont elle ignorait totalement l’existence.

S’ils n’ont pas été présents pendant son enfance, ils comptent bien rattraper le temps perdu, et prennent leur rôle de père très au sérieux. Alors, quand elle leur annonce qu’elle veut se marier avec un homme de leur âge qu’elle ne connait que depuis deux mois, l’accueil réservé à ce futur « gendre » va être, vous vous en doutez, des plus mitigé. Et c’est moi qui joue le gendre…

➜ C’est la première fois que vous jouez avec Christian Vadim au théâtre ?

Au théâtre, oui c’est la première fois. Mais on a déjà joué ensemble dans un court métrage Acharnés, en 2012, je crois. Et puis, on se connait. Et je suis ravi de pouvoir jouer avec lui, sur scène. Pour cette pièce, il est acteur — il joue l’un des «papas» — mais il est également metteur en scène.

➜ Au-delà du plaisir de retrouver Christian Vadim qu’est-ce qui vous plaît dans cette pièce ?

C’est une comédie. C’est drôle et bien écrit. Il y a une succession de rebondissements. Lorsque j’ai lu la pièce pour la première fois, j’ai ri. Et, si on rigole quand on lit le texte la première fois, c’est bon signe. Si nous on rit, les spectateurs devraient rire aussi. Et effectivement, à chaque représentation, ils rient, ils passent un bon moment.

Mais au-delà du rire, cette pièce aborde aussi des sujets sérieux. En fait, les non-dits dans les familles sont souvent révélés lors des mariages et des enterrements. Ainsi, avec l’annonce de ce mariage, la pièce permet d’amener la réflexion sur les rapports père-fils, sur l’amitié ou bien encore sur certains clichés sociétaux.

Des liens avec Deauville

➜ Paul Belmondo, vous serez donc à Deauville le 4 mai pour jouer le futur gendre dans cette pièce. Avez-vous un lien particulier avec la ville ?

Je dirai, et ça ne va pas faire très original, que comme tous les Parisiens, j’aime Deauville et que j’y viens régulièrement. Mais, au-delà de la ville elle-même, j’aime la campagne environnante. Il y a quelques années déjà, j’avais participé au

Triathlon de Deauville et j’avais beaucoup apprécié découvrir le pays d’Auge à vélo. J’en garde un très bon souvenir.

Et puis, la région normande m’est sensible par le lien de mon père. Il y a Villerville, bien sûr. Un singe en hiver, film mythique d’Henri Verneuil avec Jean Gabin et mon père.

➜ Après Deauville, la tournée va se poursuivre ?

Oui, on a commencé en janvier ; on voyage de théâtre en théâtre. Et ensuite on prolonge la tournée en participant à des festivals d’été.

➜ Au-delà de Papasss, quels sont vos projets pour les prochains mois ?

Le théâtre me prend de plus en plus de temps. Mais, je continue à être consultant pour Canal + et Eurosport, concernant la course automobile, évidemment. Et puis à partir du mois de janvier 2025, je vais jouer une autre pièce; une autre comédie qui s’appellera Complètement space.

Ce sera une pièce de Willy Liechty, avec, entre autres acteurs, Valérie Mairesse. Mais pour le moment, je ne veux pas trop en parler parce que ce n’est pas encore d’actualité, parce que je prends beaucoup de plaisir à jouer Papasss et parce que les spectateurs s’amusent. Je dirai juste que, même si ce sera encore une comédie, le sujet traité sera totalement différent. Du coup les gens qui ont vu Papasss pourront venir me revoir en 2025 au théâtre !

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On ne me propose que ça (rires) !

Propos recueillis par notre correspondante Hélène BENARD

■ Spectacle le 4 mai, à 21 h, au casino Barrière de Deauville. Réservation en ligne ou au 0231143114. Spectacle avec Nadège Méziat, Paul Belmondo, Christian Vadim, Edouard Montoute et Bernard Fructus.