Le budget : éternelle préoccupation
Un autre point d’importance constitue un sujet de préoccupation pour la SNSM : « le financement de la formation des secouristes-sauveteurs qui doivent rester au top et le renouvellement, sur les 10 ans qui viennent, des 40 bateaux hauturiers qui arrivent à échéance et deviennent obsolètes pour que les sauveteurs puissent intervenir en toute sécurité » , lance le président national et de préciser « un bateau hauturier c’est 1,4 million d’euros » . En termes d’investissement dans le Calvados, « les 8 stations du Calvados sont parfaitement équipées, le parc est bon et fonctionne bien, il n’y a pas d’investissements majeurs sur les deux années qui viennent » , si ce n’est en 2018, le renouvellement du semirigide de Grandcamp-Maisy et en 2019 la modernisation de la vedette de la station de Dives-sur-Mer. Le fonctionnement de la SNSM repose essentiellement sur les fonds publics (20 % du budget). Cependant, « que ce soit de la part de l’État ou des collectivités territoriales, ils deviennent rares » , aussi, « nous cherchons à ce que l’État maintienne sa participation voire l’augmente un peu et à fidéliser les collectivités locales » . Selon le responsable national, « le financement pérenne de la SNSM, ce sont surtout les plaisanciers qui représentent 80 % des personnes auprès desquelles nous intervenons. Pourtant, sur 4 millions, seuls 50 000 sont aujourd’hui donateurs à la SNMS » . Sur le plan local, « on a la chance que le conseil départemental du Calvados et la région Normandie aient toujours suivi nos demandes. On espère que cela durera le plus longtemps possible » .