Le Pays d'Auge (Édition Sud)

« La vache folle aux cheveux de Michou adjugée à 6 500 € ! »

La vente aux enchères des vaches de la Cow Parade avait lieu ce samedi, dans les locaux d’Arqana. La majorité des fonds sera reversée à l’associatio­n Rêve de Cinéma.

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« Aujourd’hui on a échangé les chevaux par des vaches ! » , sourit Véronique Maurey, la femme derrière qui se cache la Cow Parade. Un clin d’oeil inévitable à la vente aux enchères de « ses » vaches dans les locaux d’Arqana. Là où habituelle­ment les yearlings partent parfois pour un million d’euros.

Les envolées de prix ont été moins spectacula­ires pour les quatre vaches grandeur nature et les trente-sept autres en version vachettes. Les « animaux » se la jouaient cinéma cette année. Toutes avaient été… réalisées et décorés par un artiste et/ ou une personnali­té du 7e art. Pour en arracher certaines, il a fallu sortir le chéquier.

Le prix de base ? 3 000 €. Jugé un poil cher pour certains, là où Véronique Maurey ose un parallèle entre l’achat de ces oeuvres d’art et l’achat… d’une bague pour sa campagne. « Ces vaches sont uniques ! » , insiste la responsabl­e. Une poignée d’acheteurs, parmi les 150 personnes présentes, l’a bien compris.

« Quelqu’un à 3 200 € ? Ici ? Je vous sens hésitant. Qu’est- ce qui vous bloque avec cette vache ? » , relance sans arrêt un habitué des lieux, le commissair­e-priseur Bernard de Reviers, accompagné au micro par un certain Nelson Monfort.

La vache folle à l’effigie de Michou, peau bleue pétante, chevelure blonde et lunettes caractéris­tiques sur le mufle, s’envole à 6 500 €. Une acheteuse dans la salle se montre particuliè­rement offensive. « J’ai entendu dire que cette dame, nous glisse l’un de ceux qui « escortent » les stars du jour jusqu’au centre de la salle (22 kilos sur le bras tout de même !), voulait acheter quatre vaches ! » Elle veut faire un élevage ou quoi ? Hommage à Gonzague Saint Bris

D’autres vaches en revanche suscitent moins d’intérêt. C’est le cas du « Veau Marengo » designé par Gonzague Saint Bris, décédé il y a quelques semaines, à qui Nelson Monfort rend hommage. « C’est une vache pour la mémoire, on aimerait vraiment que cette vache parte. » Malgré ces appels, l’oeuvre n’a pas trouvé preneur.

60 % des fonds récoltés ce samedi doivent être reversés à Rêve de Cinéma, une associatio­n caritative qui veut améliorer le quotidien des enfants malades et/ou handicapés avec le cinéma, et dont Lambert Wilson est le président d’honneur. À l’heure de ces lignes, les organisate­urs n’étaient pas en mesure de nous dire le montant de la somme récoltée.

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Nelson Monfort (en bas à gauche) était présent pour animer la séance, en compagnie du commissair­e-priseur Bernard de Reviers. Près de 150 personnes au total ont suivi ces ventes.

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