Le camping sous les notes reggae et ska du groupe Tiblansec
Pas moins de sept sur scène, les Tiblansec se sont formés au fil des rencontres depuis 2008. Samedi, ils seront au camping du Brévedent avant l’enregistrement d’un premier album.
« On a commencé à trois », raconte Jean-Paul Marmignon alias Polo, guitariste chanteur du groupe Tiblansec. Dans les trois compères, il y avait aussi Stevens, batteur ; et David, bassiste. « Aujourd’hui, on est sept ! » se réjouit Polo. En 2009, Coralie a rejoint la fine équipe en tant que guitariste chanteuse, mais en 2010, le bassiste du groupe est décédé. Laulo est arrivée la même année en tant que bassiste, puis Mado, de Mado et les frères Pinard, et Martin au saxophone, ont rejoint le groupe. Une bande d’amis
Les remaniements ont marqué les Tiblansec jusqu’en 2016, où Tof prend la place de Laulo, et Mister Driche fait entrer son clavier dans la bande.
Sur une base « world music, reggae et ska » , les sept musiciens connaissent aujourd’hui bien la scène, même si au départ « ils sont plutôt timides », s’amuse Polo. Et quand ils ne jouent pas, ils sont tailleur de pierre, intermittent, dessinateur, factrice, paysagiste, ou profes- seur de musique. « Le plus vieux a 49 ans, le plus jeune 24 », rapporte Polo. Finalement, Tiblansec, il le résume comme ça, sans prétention : « On est vraiment un groupe d’amis amateurs. »
Pourtant, depuis ses débuts, le groupe en a déjà fait danser plus d’un. Ils se sont autant produits dans des bars concert, tels que La Double croche à Lisieux, ou le Rosanel’s à Orbec ; que dans des festivals comme le Gibocox à Pont-l’Évêque, le festival du Brévedent, ou encore O’Chapito à Lisieux.
Après le dîner-concert qu’ils présenteront au camping du Brévedent, « on va se consacrer à l’album ». Un premier enregistrement pour Tiblansec dont le répertoire compte une vingtaine de compositions. Il sera joué en entier samedi, à l’occasion du retour du beaujolais nouveau. Mathilde GARNIER