Une subvention exceptionnelle de 380 euros accordée à une voix près
La semaine dernière, Lisbeth Chouet, présidente de la Commission communale « Associations et équipements sportifs » , a présenté en fin de conseil municipal un projet de subvention pour l’association HASK qui organise un concours de gâteaux, puis une animation festive ( repas et soirée dansante), dans la salle des fêtes de Thiéville. Il s’agit de contribuer à la location de cette salle.
L’association est initiée par une jeune femme paraplégique qui pratique le karting en compétition sur un véhicule aménagé. L’objectif de l’association serait de mobiliser des moyens financiers pour permettre l’accès de handicapés à la pratique du karting en finançant des karts adaptés ; également, de faciliter l’accès des scolaires à cette pratique sportive.
Il s’avère très rapidement que l’association HASK est « incon- nue au bataillon » pour les élus et qu’aucun document (tel que statut de Hask) n’a été remis pour éclairer le débat.
Le siège de l’association n’est pas sur la Commune Nouvelle. L’intérêt collectif paraît douteux vu les objectifs énoncés qui semblent inatteignables : coût important pour adapter chaque kart au handicap du conducteur, accès aux scolaires irréaliste en raison des risques de cette pratique sportive. En l’état, les actions qui se déroulent sur la piste de karting sont celles de la jeune femme handicapée initiatrice de l’association.
Si « méritante » soit- elle, plusieurs élus manifestent leurs désaccords et rappellent, vu l’afflux des demandes de sub- ventions, qu’il faut respecter les règles en la matière et ne pas créer de précédent. Après vote à main levée, la subvention de 380 € est accordée à une voix près.
Jacky Marie, Maire de SaintPierre a déclaré « regretter cette affaire. » Il préfère essayer de résoudre les désaccords, s’ils existent, avant le Conseil Municipal. Il s’étonne et regrette, et d’autres adjoints avec lui au cours de ce Conseil, que des différents viennent au débat alors que rien n’est contesté au Conseil restreint des Maires qui précède le Conseil municipal.
Il s’avère que le défaut d’implantation du siège sur la commune n’est pas rédhibitoire du moment que les statuts sont déposés à la préfecture. Par contre, il est impératif que l’association ait des actions en relation avec la population du territoire de la commune nouvelle .