Le secrétaire de mairie, Laurent Guidot, a participé au marathon de New York

Laurent Guidot s’est découvert une passion pour le sport à l’âge de 42 ans. Quatre ans plus tard, le secrétaire de la mairie de Glos a bouclé le marathon de New York.

Et dire qu’il n’avait jamais fait de sport avant fin 2013. Depuis, Laurent Guidot s’est bien rattrapé. Le secrétaire de la mairie de Glos s’est d’abord découvert une passion pour le triathlon avant de goûter au marathon. Pour sa première véritable expérience en la matière, le quadragénaire a vécu un rêve éveillé en bouclant les 42,195km du mythique marathon de New York le 5 novembre. « J’avais participé à des semi- marathons et des triathlons mais là, à New York, on est dans une autre dimension, racontet-il. Il y avait 2 à 3 millions de spectateurs qui nous encourageaient. Je n’avais jamais vu une telle ambiance » . « Je voulais profiter de l’instant présent »

Après avoir traversé le pont Verrazano, les 60 000 coureurs présents au départ ont arpenté les rues de Brooklyn, du Queens et de Manhattan avant de finir à Central Park. Rien que ça ! Laurent Guidot a franchi la ligne d’arrivée, heureux, après 4h47 d’effort. « Le temps n’est pas excellent, je peux mieux faire, mais je n’étais pas là-bas pour ça. J’ai fait un peu de tou- risme, je me suis arrêté deux ou trois fois pour prendre des photos… Je voulais profiter de l’instant présent ».

Le sociétaire du club de triathlon de Deauville-Trouville a pu participer au prestigieux marathon grâce à l’association « Grasse à New York ». « Une amie, basée à Grasse (AlpesMaritimes), en fait partie. C’est elle qui m’a lancé dans cette aventure. Leur objectif, c’était de faire de Grasse la ville française la plus représentée au marathon de New York. Mission accomplie. Nous sommes partis à 81 et tout le monde a fini la course » . Un attentat 6 jours plus tôt

En plus de son activité de triathlète, Laurent Guidot a couru 70 à 80 km par semaine pour arriver en forme le jour de l’événement. L’attentat qui a fait 8 morts six jours plus tôt à Manhattan n’a pas freiné les ardeurs du sportif. « Nous sommes restés à New York pendant une semaine, du 2 au 8 novembre. Mais pour être honnête, je n’y ai pas pensé une seule seconde. Sur place, il n’y avait aucun sentiment d’insécurité » explique-t-il. Des souvenirs plein la tête, le secrétaire de mairie prépare déjà son prochain défi, le marathon de Marseille (Bouches-du-Rhône) le dimanche 18 mars. Julien LAGARDE