Les Assises de la mer
Le Havre.
Mardi et mercredi , les acteurs de l’économie maritime et portuaire se sont donné rendez-vous au Havre (Seine-Maritime), à l’occasion de la 13e édition des Assises de la mer. Après une ouverture en présence du Premier ministre, Édouard Philippe, ancien maire du Havre, la clôture de ce temps d’échanges a été assurée par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire. La mer, un enjeu écologique
Comme l’avait évoqué le Premier ministre lors de son discours, mardi , la mer est aussi « le défi écologique du XXIe siècle » .
Face au défi du changement climatique, ce dernier a rappelé que la France avait son rôle à jouer dans la protection de la biodiversité et qu’elle avait toutes les raisons « de se montrer particulièrement exemplaire » dans le domaine. L’avenir des énergies marines renouvelables
L’ancien maire du Havre veut également mettre l’accent sur la recherche, dans un pays qui possède le second espace maritime mondial. « Nous avons besoin de notre recherche fondamentale, parce que le biomimétisme montre que nous avons beaucoup à apprendre de la mer et que l’observation, l’évaluation de la faune et de la flore marines seront à la fois notre boussole et notre baromètre ».
Un défi écologique qui passe par une réflexion autour des énergies marines renouvelables ( EMR), à propos desquelles Édouard Philippe évoque « un retard » de l’État sur le développement de cette filière. « Il reste quelques milles à parcourir. Dès 2018, nous lancerons les études préalables en vue de l’engagement des futurs appels d’offres sur l’éolien flottant en Bretagne et en Méditerranée. »
Une « planification stratégique et spatiale » sera à mettre en oeuvre, pour mieux gérer les futurs conflits d’usage, d’ici l’été 2018, et un travail sur la simplification radicale des procédures d’instruction, « pour faire remonter le plus en amont possible les études préliminaires » , devrait être effectué.
Parmi les différents objectifs à poursuivre, la question des carburants propres sera également à l’étude, pour « atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 » , en travaillant notamment sur une loi qui interdira, sur l’espace maritime français, « la recherche et la production d’hydrocarbures » .