Le projet de revitalisation se concrétise
Le conseil municipal d’Orbec s’est réuni mercredi soir en présence des représentants des cabinets Arc en Terre (Denis Comont, directeur d’agence et Étienne Bonamy, chef de projet) et NET Bailly (Franck Trebot, responsable étude). Une présentation a été faite du projet de revitalisation du centre bourg (dans le cadre de l’AMI).
Ces 2 cabinets missionnés pour les travaux (en commençant par la place de la poissonnerie) ont fourni les fiches actions nécessaires pour les contrats de ruralité et de territoire (liens avec l’état et le département) et à présenter à la communauté d’agglomération. Le maire, Etienne Cool, se félicite de ce travail qui a porté ses fruits car « Sur plus de 100 dossiers présentés à la communauté d’agglomération, une grosse moitié a été écartée » . Le cabinet Arc en terre a présenté le projet
La rue du Général de Gaulle verra sa chaussée rétrécie au profit de l’espace piétonnier, avec deux plateaux ralentisseurs et une aire de stationnement pour les bus à proximité de l’école. Le rond-point d’entrée de ville sera dégagé et des stationnements créés à proximité « On fait en sorte que tous, y compris les personnes à mobilité réduite accèdent le plus simplement possible au centre bourg » expliquent les professionnels de l’urbanisme. Une partie de la rue grande (entre le musée et l’intersection avec la rue Carnot et rue de Geôle) devrait être en sens unique. Le musée aura son parvis et la place de la poissonnerie sera rendue en grande partie aux piétons.
Une forte augmentation de circulation est à prévoir boulevard de Beauvoir, pour les poids lourds le carrefour avec la rue des Canadiens sera réaménagé. La rue des Canadiens pourrait être en sens unique. La première tranche de travaux (place de la poissonnerie) est prévue pour 2018 « nous espérons bien débuter les travaux dans 6 mois » s’accordent à annoncer le maire et les cabinets en charge du projet. La deuxième tranche (rue du General de Gaulle et des Canadiens) suivra.
« C’est un programme court qui devra être mené à grands pas pour une somme de 4,6 M d’euros sur 40 000 m² de surface » précisent les acteurs du projet. La première tranche avoisine 1,5 M d’euros. Camille Morel s’inquiète « les subventions ne tombent pas immédiatement, souvent un an, voir 2 ans après, est ce que la trésorerie de la commune va supporter cette charge ? » . Les subventions sont elles-mêmes suspendues aux décisions de l’état mais quoi qu’il en soit, le projet est sur les rails. Le maire se veut optimiste « je n’ai pas de boule de cristal pour prédire l’avenir… Les orbecquois jugeront à la fin du mandat »