« Non à la fermeture d’un collège à St-Malo »
au profit du privé. Après en avoir débattu, nous prenons en considération les arguments budgétaires du Conseil Départemental, mais nous estimons que tout n’a pas encore été mis en oeuvre pour sauvegarder les quatre collèges. L’étude d’une nouvelle sectorisation n’a pas été réellement entamée. Nous dénonçons la méthode du Conseil Département par annonces successives dans la presse, source de stress pour les enfants, pour les parents et pour les personnels. Face à une situation de sursis entretenu, les parcours d’éducation ne peuvent être établis sereinement, et nuisent dès à présent aux collèges publics de St Malo, notamment Surcouf et Chateaubriand.
Nous nous étonnons que soient mis en avant des arguments pédagogiques, alors que la décision est annoncée par le Conseil Départemental au nom de la mixité sociale, et que la motivation apparaît essentiellement budgétaire.
L’intention du Conseil Départemental nous paraît à la fois déconnectée des motifs réels et un mauvais prétexte pour supprimer des dispositions pédagogiques qui font aujourd’hui leurs preuves. De plus, la mixité sociale touche TOUS les établissements publics d’éducation de la région malouine.
Nous attirons l’attention du Conseil Départemental sur le dispositif REP mis en place dans le collège Surcouf et des conséquences pour les élèves qu’induirait une suppression de ce collège. Nous attirons aussi l’attention sur les dispositifs ULIS et le suivi spécifique’Dys’installé au collège Chateaubriand ainsi que le dispositif de rattrapage des élèves en décrochage scolaire.
Nous demandons en conséquence à être reçus et entendus avant la fin mai date de l’orientation de la décision, tant du Conseil Départemental que des autorités académiques, notamment sur le chantier de la sectorisation, sujet à confusion depuis de nombreuses années ».