Fermeture d’un collège : « Nous voulons des critères objectifs »
La section CGT Educ’action du collège Surcouf réclame une nouvelle concertation sur des critères objectifs pour réfléchir à la fermeture ou non d’un collège.
« Monsieur le vice président du conseil départemental chargé de l’éducation s’est déplacé dans les deux collèges malouins menacés de fermeture par le conseil départemental. Il a appelé les personnels et les parents d’élèves à faire valoir leurs arguments pour la défense de leur établissement. Ce procédé ne relève pas de la concertation que nous demandons ; nous refusons cette mise en concurrence entre établissements publics. Tous les personnels, de tous les établissements, travaillent pour la réussite de tous leurs élèves. Toute la population malouine a droit à une éducation publique de proximité et de qualité. La resectorisation sur la commune, sur l’agglomération et dans la répartition publicprivé permettrait le maintient des quatre collèges publics de Saint-Malo. Le SDEN CGT 35 réaffirme qu’une réelle concertation doit avoir lieu entre élus, administration, représentants des personnels et des parents, et ce, avant toute prise de décision.
Une transparence sans faille devra avoir lieu lors de ces échanges afin que les critères objectifs qui président à cette décision soit connus de tous. A l’heure actuelle ce n’est pas le cas ».
Jeudi 19 mai, Franck Pichot, vice-président du conseil départemental en charge de l’éducation, s’est rendu au collège Surcouf puis au collège Chateaubriand pour rencontrer les parents d’élèves et les enseignants. « Pour les deux collèges, c’est pire qu’un examen » souligne la presse locale qui parle également d’« un grand oral passé par chacun pour sauver son établissement ». « C’est lamentable de nous mettre dos à dos », s’indigne un enseignant « On doit salir l’autre pour gagner ? C’est ça