Et Roger Martin à Ségolène Royal
Dans une lettre à Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, Roger Martin revient sur les conditions, selon lui contestables ( « manque de transparence » et « méthode dictatoriale », « d’autant plus surprenante qu’elle émane d’un maire de tendance écologique, ancien chef de cabinet de M. Lalonde, et qui doit son élection à une campagne essentiellement tournée vers l’écologie et la participation locale »), dans lesquelles le projet Bazin-Pâris a été adoubé par la municipalité. Il regrette aussi que le site ne puisse plus accueillir de structures à caractère social comme cela a toujours été sa vocation depuis 1973.
Roger Martin demande donc à la ministre d’intervenir rapidement car « il y a moins d’une semaine le maire a pris l’initiative de couper des arbres, sans demander l’accord de l’ABF (Architecte des Bâtiments de France) ni du conseil municipal, en prétextant les risques des lieux dus à nos dernières tempêtes. Justification fallacieuse puisque quelques jours avant il avait autorisé la recherche des oeufs de Pâques par 200 à 300 enfants et adultes dans le même parc. Mieux il avait visité les lieux en compagnie de la représentante de l’ABF de Rennes et du concepteur du projet qu’il veut retenir sans que personne ne signale ce danger ! » et Roger Martin de conclure : « Je ne voudrais pas qu’une « mini-ZAD » s’installe à Saint Briac comme c’est la mode actuellement ».
La réponse du ministère
Mercredi 4 mai, la ministre a répondu par l’intermédiaire de son chef de cabinet, Guillaume Choisy : « Soucieuse de relayer votre démarche, la ministre m’a chargé de saisir le préfet de la région Bretagne en soulignant le sens de votre intervention, afin qu’une réponse vous soit apportée en liaison avec la collectivité territoriale concernée. »