Un premier recours
Plusieurs personnes du public ont aussi fait entendre leur voix lors de cette réunion, notamment pour s’opposer au projet Bazin.
Brigitte Meisart au nom de « L’association Le Nessay pour tous » a annoncé le lancement d’un recours contentieux : « Nous prenons acte de la décision de céder la totalité du site du Nessay, à un investisseur hôtelier pour qu’il l’exploite à son profit. Nous remercions les élus qui ont eu le courage de s’opposer à un tel projet. La manipulation de l’opinion publique a pu fonctionner un moment, mais les consciences s’éveillent au fil du temps. Nous découvrons dans le bail : Que le château n’est pas en ruine, ne fait pas l’objet d’injonction de travaux et n’est pas insalubre. Que le preneur « a la totalité des prérogatives du propriétaire pendant 50 ans sur la totalité du site ». Que les Briacins sont lésés et spoliés par les conditions scandaleuses du loyer proposé à Mr Bazin. Nous avons confirmation : Qu’il n’y a jamais eu de solution pour les enfants à Saint Jean de Dreux. Que les subventions existent. Que l’argument des impôts a été utilisé de façon mensongère pour brouiller les esprits. Nos voisins entretiennent leur patrimoine et leurs routes sans augmentation d’impôts. Profondément choqués par cette mauvaise gestion des affaires publiques, le défaut de démocratie participative, la façon dont a été menée la procédure d’AMI, le traitement des porteurs de projet Abri et Escale, nous avons lancé un recours contentieux, déposé ce mercredi au Tribunal Administratif de Rennes. Sachez que pour nous cette démarche n’est qu’une étape et que nous n’en resterons pas là, s’agissant d’empêcher un projet inqualifiable dans sa méthode comme dans son objectif ». « Un outil d’exclusion » Les autres interventions n’ont rien apporté de nouveau si ce n’est celle d’Yves Derennes qui, prenant de la hauteur, a regretté que « Dans un tel contexte (menaces terroristes), on ait sacrifié une structure de socialisation de la jeunesse au profit d’un outil d’exclusion ».