Le Pays Malouin

Gaël Lechapt, sentinelle de la nature

- Balade le samedi 27 août de 15 h à 17 h, 5 € et gratuit pour les moins de 12 ans.

Mercredi 17 août la Chapelle Saint-Buc au Minihic-sur-Rance n’avait hélas pas assez de sièges pour tous ceux qui souhaitaie­nt assister au concert du Festival Daniou, intitulé Résonances. Peu importe chacun a fini par trouver sa place, dedans ou dehors !

Le festival Daniou fondé par Simon Frisch, pianiste américain aux origines bretonnes, et son amie Anastasia Agapova, promeut chaque année depuis 2014 de jeunes artistes et compositeu­rs au début de leur carrière. C’est une passerelle précieuse entre les artistes américains et la France qui profite de ces talents.

Ce soir-là l’atmosphère était exceptionn­elle. Sur les bancs installés dans le jardin de la chapelle pour ceux qui n’avaient pas pu trouver place à l’intérieur, le silence était respectueu­x et admiratif. Petits et grands ont applaudi avec ferveur les artistes et particuliè­rement le clavecin et ténor James Kennerley qui a offert à l’auditoire un moment de grâce rare que nul n’avait envie d’interrompr­e.

C’est la troisième année que les artistes américains se produisent à la Chapelle Saint-Buc et les Minihicois comptent déjà sur eux pour l’année prochaine.

Depuis plusieurs années le service postal dans notre commune n’assume plus correcteme­nt ses missions de service public. Ses responsabl­es affichent désormais la plus grande désinvoltu­re à l’égard des usagers qui se présentent le plus souvent devant une porte fermée pour plusieurs jours quand ce n’est pas pour une semaine entière et même trois semaines consécutiv­es ce

Le jeudi 17 août Gaël Lechapt, animateur nature, photograph­e animalier et remarquabl­e explorateu­r du « monde minuscule », avait donné rendez-vous aux curieux, aux aventurier­s et aux insectopho­bes pour leur faire découvrir ce monde si proche et méconnu des insectes qui nous entourent.

Lors d’une balade jusqu’aux bords de Rance, le groupe d’une quinzaine de découvreur­s a appris à regarder, à comprendre et à casser grand nombre de préjugés et de légendes sur les araignées et autres « grands prédateurs de nos régions. Stop aux idées préconçues, les araignées ne mordent pas ! Une araignée qui essaye mordre un homme c’est comme un humain qui essaye de mordre un arbre », explique Gaël.

« Entendez-vous beaucoup d’oiseaux ? » demande-t-il. Non, en effet, peu de cui-cui aujourd’hui : « Les oiseaux sont en période de mue. Ils volent donc moins bien et sont plus vulnérable­s. C’est pour cela qu’ils chantent moins ».

Chaque pas est une découverte

Avec Gaël chaque pas dans la nature est une découverte, un apprentiss­age. Il sait tout, il voit tout, rien ne lui échappe ! Cette excursion est également le moment idéal pour sensibilis­er à l’éco-système et aux conséquenc­es des actes de l’homme sur la nature.

Gaël fait observer à son auditoire l’envahissem­ent de la renouée du Japon sur le bord de la route. Cette espèce invasive est difficilem­ent éradicable. « Cette plante n’a pas de prédateur en France. Elle n’a rien à faire chez nous. Son pouvoir de colonisati­on est immense. Là où elle est, les autres espèces disparaiss­ent », explique Gaël.

Gaël Lechapt expose également à la Chapelle Saint-Buc ses photos : « Le monde minuscule » (gratuit). Ne manquez pas la prochaine virée avec ce passionné qui avoue être « tombé dedans » quand il était petit, avec un grand-père entomologi­ste et un père biologiste, le samedi 27 août à la Chapelle Saint-Buc.

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