Après cauchemar en cuisine, cauchemar… à l’hôtel !
Ces derniers jours, une affaire de harcèlement dans un restaurant du marais de Dol était jugée par le tribunal de Saint-Malo. Cette fois, le cauchemar a eu lieu dans un hôtel malouin où le gérant a commis des atteintes sexuelles sur trois de ses clients.
La première victime est un jeune mineur dans une situation familiale délicate : faute de relogement d’urgence, le CDAS l’envoie dormir à l’hôtel. Dans la nuit, il subit des attouchements de la part du gérant qui l’invite ensuite à regarder un film. Allongés l’un à côté de l’autre, le gérant réitère en passant sa main sur le sexe de la victime. L’adolescent le repousse, et retourne dans sa chambre.
C’est à la lumière de cette affaire qu’un précédent dossier classé sans suite est exhumé : en 2011, deux frères anglais s’étaient plaints d’une soirée dans le même hôtel qui avait tourné au vinaigre. Très alcoolisés, la mémoire leur faisait défaut mais le corps parlait : l’un d’eux souffrait de lésions et de douleurs importantes au niveau des parties génitales.
Finalement, le gérant hôtelier est relaxé le 13 octobre.
Par les faits de la prescription,tion, ce n’est ni plus ni moins que l’extinction de l’action publique pour les victimes anglaises.
Pour le jeune homme, le tribunal de Saint-Malo a pris en compte son « absence de réaction initiale » et sa « venue volontaire dans la chambre du gérant pour regarder un film ensuite » .