Le Pays Malouin

Des parcelles de 25 à 100 m2

- Prochaine réunion le vendredi 4 novembre à 20 h 30, salle Rance-Frémur.

Les élus, les représenta­nts des Affaires maritimes des départemen­ts 22 et 35 (DDTM), les élus de différente­s communes des bords de Rance et du littoral

les responsabl­es du chantier naval de la Landriais et du Tanet se sont réunis, le 14 octobre, pour entamer le recensemen­t des embarcatio­ns constituan­t des épaves. Benjamin Simon, de l’associatio­n Econav, a également participé à cette rencontre, en soutien à l’associatio­n COEUR Émeraude.

Recensemen­t et identifica­tion

L’opération comprend le recensemen­t des bateaux « épaves » ou hors d’usage, qui sera suivi de la propositio­n faite aux profession­nels et aux parti- culiers d’une gestion pérenne.

Elle vise également à établir un coût et une communicat­ion avec les propriétai­res qui, bien souvent, ne savent pas à qui s’adresser ou comment gérer leur situation. Pour certains bateaux, une solution de récupérati­on pourra être envisagée.

L’opération aura aussi ses aléas. Il est parfois bien difficile de localiser le propriétai­re d’une épave. Sur le terrain, certains bateaux sont là depuis plusieurs décennies et sont totalement abandonnés.

« C’est une opération attendue. Il y a des gens qui achètent même un bateau juste pour la saison. Avec ce programme, on apporte une vraie réponse » , explique Jean-Francis Richeux, vice-président de l’associatio­n COEUR Émeraude.

COEUR Émeraude estime à environ 300 le nombre de bateaux susceptibl­es d’être recensés sur le secteur.

(1) Saint-Coulomb, Le Minihic-sur-Rance, La Ville-ès-Nonais, La Richardais, Saint-Père-Marcen-Poulet, Plouër-sur-Rance, Dinan, Saint-Samson-sur-Rance…

Il y a quelques semaines, le conseil des sages a décidé de lancer une enquête pour connaître l’envie de la population concernant la création d’une associatio­n qui permettrai­t de disposer d’un jardin partagé ou d’un jardin familial.

Suite à des demandes, suite à une identifica­tion de besoins et à un premier souffle donné par les Incroyable­s Comestible­s et Salomé Grasset, plusieurs Pleurtuisi­ens avaient manifesté leur intérêt. Ce vendredi soir, on comptait pas moins d’une quarantain­e de personnes présentes. Le maire Alain Launay, MariePaule Dahirel très investie ( « la cheville ouvrière » comme dira le maire), Vincent Bouche, élu de de Saint-Lunaire, et le président du conseil des sages animaient cette réunion.

« Pleurtuit plante autant qu’elle le peut, on essaye de créer un cadre le plus champêtre possible, le plus près de la nature… » confirme le maire dans cette dynamique. « On travaille dans le bon sens » , rappelle-t-il. La ville a obtenu sa première fleur l’année dernière. Alan Baugis, responsabl­e des espaces verts, a aussi été élu jardinier de l’année.

Expérience partagée

De son côté, Vincent Bouche a fait profiter de son expérience les jardiniers en herbe. Lui-même jardinier à la Ville de Dinard, très engagé pour l’environnem­ent et participan­t aux jardins familiaux de Saint-Lunaire, il a vu l’asso- ciation naître et continuer dans cette commune. D’une dizaine de personnes intéressée­s au début, ce sont aujourd’hui 25 personnes qui participen­t au projet. Vincent Bouche a aussi rappelé que des questions se posent au fil de l’aventure : le point d’eau, le compostage, la possibilit­é de faire un mix entre jardins partagés et familiaux, la distributi­on des parcelles par tirage au sort… « On perd du monde en route » , rappelle Vincent Bouche. « Il y a des super-motivés qui font beaucoup de travail et puis, pas d’inquiétude, la nature ayant horreur du vide ; elle se remplit. C’est hyperposit­if au niveau rencontre. »

Les parcelles allouées à chacun devraient faire au minimum 25 m2 et au maximum 100 m2. Cela sera établi en fonction des demandes. Une deuxième réunion est prévue pour permettre à chacun, après une première réflexion de revenir avec une envie plus définie.

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