Des parcelles de 25 à 100 m2
Les élus, les représentants des Affaires maritimes des départements 22 et 35 (DDTM), les élus de différentes communes des bords de Rance et du littoral
les responsables du chantier naval de la Landriais et du Tanet se sont réunis, le 14 octobre, pour entamer le recensement des embarcations constituant des épaves. Benjamin Simon, de l’association Econav, a également participé à cette rencontre, en soutien à l’association COEUR Émeraude.
Recensement et identification
L’opération comprend le recensement des bateaux « épaves » ou hors d’usage, qui sera suivi de la proposition faite aux professionnels et aux parti- culiers d’une gestion pérenne.
Elle vise également à établir un coût et une communication avec les propriétaires qui, bien souvent, ne savent pas à qui s’adresser ou comment gérer leur situation. Pour certains bateaux, une solution de récupération pourra être envisagée.
L’opération aura aussi ses aléas. Il est parfois bien difficile de localiser le propriétaire d’une épave. Sur le terrain, certains bateaux sont là depuis plusieurs décennies et sont totalement abandonnés.
« C’est une opération attendue. Il y a des gens qui achètent même un bateau juste pour la saison. Avec ce programme, on apporte une vraie réponse » , explique Jean-Francis Richeux, vice-président de l’association COEUR Émeraude.
COEUR Émeraude estime à environ 300 le nombre de bateaux susceptibles d’être recensés sur le secteur.
(1) Saint-Coulomb, Le Minihic-sur-Rance, La Ville-ès-Nonais, La Richardais, Saint-Père-Marcen-Poulet, Plouër-sur-Rance, Dinan, Saint-Samson-sur-Rance…
Il y a quelques semaines, le conseil des sages a décidé de lancer une enquête pour connaître l’envie de la population concernant la création d’une association qui permettrait de disposer d’un jardin partagé ou d’un jardin familial.
Suite à des demandes, suite à une identification de besoins et à un premier souffle donné par les Incroyables Comestibles et Salomé Grasset, plusieurs Pleurtuisiens avaient manifesté leur intérêt. Ce vendredi soir, on comptait pas moins d’une quarantaine de personnes présentes. Le maire Alain Launay, MariePaule Dahirel très investie ( « la cheville ouvrière » comme dira le maire), Vincent Bouche, élu de de Saint-Lunaire, et le président du conseil des sages animaient cette réunion.
« Pleurtuit plante autant qu’elle le peut, on essaye de créer un cadre le plus champêtre possible, le plus près de la nature… » confirme le maire dans cette dynamique. « On travaille dans le bon sens » , rappelle-t-il. La ville a obtenu sa première fleur l’année dernière. Alan Baugis, responsable des espaces verts, a aussi été élu jardinier de l’année.
Expérience partagée
De son côté, Vincent Bouche a fait profiter de son expérience les jardiniers en herbe. Lui-même jardinier à la Ville de Dinard, très engagé pour l’environnement et participant aux jardins familiaux de Saint-Lunaire, il a vu l’asso- ciation naître et continuer dans cette commune. D’une dizaine de personnes intéressées au début, ce sont aujourd’hui 25 personnes qui participent au projet. Vincent Bouche a aussi rappelé que des questions se posent au fil de l’aventure : le point d’eau, le compostage, la possibilité de faire un mix entre jardins partagés et familiaux, la distribution des parcelles par tirage au sort… « On perd du monde en route » , rappelle Vincent Bouche. « Il y a des super-motivés qui font beaucoup de travail et puis, pas d’inquiétude, la nature ayant horreur du vide ; elle se remplit. C’est hyperpositif au niveau rencontre. »
Les parcelles allouées à chacun devraient faire au minimum 25 m2 et au maximum 100 m2. Cela sera établi en fonction des demandes. Une deuxième réunion est prévue pour permettre à chacun, après une première réflexion de revenir avec une envie plus définie.