Depuis 2012
Cependant, il semble que la gratuité partielle ou totale pour les usagers des consultations externes de l’hôpital soit posé comme principe.
Les barrières de contrôle d’accès au niveau des différents parkings auront pour but en tout cas de dédier un certain nombre de places du parking principal aux visiteurs et consultants, des places qui seront payantes, pour en assurer une rotation régulière.
Pour l’hôpital, ces travaux inclueront, et ce ne sera pas un luxe, le travail de mise en conformité en matière d’accessibilité, tant d’un point de vue du stationnement qu’en matière de cheminements handicapés…
« Le parking est régulièrement squatté »
Côté salariés, on semble trou- ver la mesure « inéluctable » , compte tenu du nombre de places restreint du lieu. Et d’un parking régulièrement sur-saturé. « Le parking est même régulièrement utilisé par des campings- cars, un pôle de covoiturage, le lycée Maupertuis ; il fallait trouver une solution » , rapportent quelques salariés ; les autres trinqueront donc pour ceux-là. Car les dents risquent bel et bien de grincer, côté usagers, lorsqu’il s’agira d’aller voir un proche ou de payer pour stationner son véhicule tout en étant malade, si tel doit être le cas…
Pour lors, le nombre de places de stationnement de l’hôpital Broussais est d’environ 800 places.
Le principe du stationnement payant pour les hôpitaux existe ailleurs, à l’origine lancé pour les CHU ; des hôpitaux de moindre envergure, mais situés dans des zones urbaines très peuplées ont alors suivi le mouvement, comme à Lyon en 2012. Toutefois, c’est véritablement cette année, en 2016, que ce principe s’est largement étendu sur le territoire national. Le parking du centre hospitalier de Lorient, qui a lui aussi adopté le système payant en septembre dernier, est gratuit pour les usagers, payant pour les autres au-delà de deux heures…