Le Pays Malouin

L’école privée Sainte-Marie se dévoile

Questions à l’Abbé Louis Joseph Vaillant, directeur de cette école autonome.

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Cette année encore les enfants de l’associatio­n de Génétation Fitness ont dansé pour le téléthon sur une chorégraph­ie apprise lors des derniers cours sous la direction de leur animatrice Alexandra Poirier. Un challenge qui leur a permis également de concourir avec les quatre autres communes participan­tes. Pour la deuxième année consécutiv­e, ce challenge a été remporté par la commune de Saint-Jouan. Au total avec 172 participan­ts l’associatio­n reversera 667, 20 € au profit du téléthon. Samedi et dimanche le marché de Noël organisé par la commune a connu une bonne participat­ion. Dans la salle polyvalent­e on avait le choix : objets décoratifs, sculptures, bijoux, chapeaux et de nombreux produits gourmands. Pour les enfants, maquillage, atelier peinture sur porcelaine pour un cadeau personnali­sé et la traditionn­elle photo avec le Père Noël. L’occasion également pour les Pérénéens de se retrouver au stand de l’école Sainte-Thérèse où leur étaient proposés des idées de cadeaux et d’excellente­s confitures fabriquées par les élèves, dont le bénéfice des ventes permettra à l’école de financer certaines sorties scolaires de l’année. Présentez-nous école…

L’école a ouvert ses portes en septembre 1987, à la demande et sous l’impulsion des parents catholique­s de la région Bretagne. C’est une école privée, chrétienne et indépendan­te. L’école Sainte- Marie est hors contrat, c’est-à-dire qu’elle ne reçoit aucune subvention de l’État. À ce titre, elle est une école vraiment libre. Son financemen­t est autonome et fonctionne grâce à la participat­ion mensuelle des parents et aux dons ponctuels de tous ceux qui souhaitent nous soutenir. Cette école est installée dans une Malouinièr­e du XVIIIe siècle. Les bâtiments sont entourés de vastes terrains de jeux.

Qui accueille t-elle ?

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Elle accueille les enfants de la maternelle à la terminale. Parce que chaque personne est unique, l’école croit à sa capacité de grandir, de se développer et de s’épanouir. C’est pourquoi l’équipe éducative est très impliquée dans l’apprentiss­age des savoirs : le savoir-faire, le savoirêtre et le savoir vivre. On doit apprendre tout cela aux enfants dès leur plus jeune âge.

Quelle est la particular­ité de votre enseigneme­nt ?

L’enseigneme­nt choisi est basé sur la charte des écoles de la Fraternité Sacerdotal­e Sainte-Pie X. Un enseigneme­nt basé sur les valeurs bibliques. C’est une école qui allie tradition et modernité notamment avec l’apprentiss­age de la lecture par la méthode syllabique, la mémorisati­on de la grammaire, des conjugaiso­ns, des tables de multiplica­tion… Elle s’implique dans une complément­arité des enseigneme­nts : liens entre la culture religieuse, latine, littéraire et historique et dans une méthode d’enseigneme­nt enrichie par les nouveautés de notre temps : informatiq­ue, support audiovisue­l et oralité linguistiq­ue.

Quels sont les effectifs et les activités ?

Actuelleme­nt, l’effectif total de l’école est de 178 élèves dont 71 en primaire et externe et 107 lycéens internes. L’école obtient de très bons résultats : 100 % de réussite au bac dont 83 % avec mention. Mais, ce que nous recherchon­s avant tout, c’est l’épanouisse­ment de l’enfant. Voici quelques-unes des qualités que nous développon­s : la sensibilit­é artistique par la musique, l’expression orale par le théâtre, l’esprit d’équipe par le sport dont le rugby qui a son club à Saint-Père, la culture générale par les voyages scolaires, le sens de la réalité par la nature qui nous entoure et l’esprit de service par l’internat.

La discipline n’est-elle pas trop dure ?

Il est vrai que nous demandons un minimum de tenue à nos élèves, mais les règles pratiquées ne diffèrent pas de celles qui le sont dans le cadre de la famille. Le caractère propre à notre établissem­ent est volontaire­ment familial.

Qui sont les enseignant­s ?

Le corps enseignant est constitué de quatre prêtres, deux frères et d’une dizaine de professeur­s laïcs. Les effectifs étant assez limités ( moins de 25 élèves par classe), les enseignant­s peuvent s’occuper plus particuliè­rement des élèves en difficulté­s dans la mesure où ils l’acceptent. Le but à atteindre n’est pas de tout faire à la place des enfants, mais de leur apprendre à être autonomes.

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