Le SAGE passe à l’action environnementale !
La commémoration patriotique en l’honneur des Morts pour la France en Afrique du Nord s’est déroulée le lundi 5 décembre, jour anniversaire de la fin des hostilités dans cette région. La cérémonie s’est déroulée en présence des anciens combattants de la ville dont Victor Porcher et Yves Lepezant, tous deux décorés de la Croix du combattant à cette occasion, tandis que la Médaille militaire a été remise à Armel Rouault. Ils sont ici en compagnie de quelques autres anciens combattants et membres de la municipalité, ainsi que de la petite-fille d’Armel Rouault.
Les promoteurs du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) disposent d’un budget annuel de 450 000 euros. Une belle somme, alimentée surtout par l’agence de l’eau LoireBretagne et, dans une moindre mesure, par les 41 communes incluses dans le périmètre du SAGE. De quoi mener et encourager des actions visant à améliorer la qualité du milieu naturel.
« Que l’on habite une commune du littoral ou de l’arrière-pays de la baie du Mont Saint-Michel, nous sommes tous responsables de la qualité de l’eau à travers notre mode d’occupation du sol ou de l’impact de nos activités ». C’est l’avis de Christophe Fambon, président du Syndicat des Bassins côtiers de la région de Dol-de-Bretagne dont le rôle est d’appliquer dans les 41 communes de ce territoire de 451 km² le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).
Un vaste programme venant d’être défini sous le titre suivant : « Plan d’aménagement et de gestion durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques ». Soit 180 pages faisant d’abord l’état environnemental des lieux qui pourrait être meilleur, notamment à propos des cours d’eau et marais. Concernant, par exemple, l’usage des pesticides en agriculture : « Si leur coût minimise les doses, la multiplicité des molécules utilisées est, par contre, loin de diminuer et risque de rendre encore plus com- plexe l’analyse de la qualité des eaux ».
L’agriculture biologique encouragée
Toujours à propos des pesticides, Christophe Fambon indique : « Ce sont des produits que chacun peut utiliser en toute légalité » , et il se refuse d’ailleurs « d’être un gendarme censé dicter des usages de bonne pratique agricole » . Malgré tout, il compte voir « le SAGE encourager la réduction des produits phytosanitaires et les filières de valorisation des produits de l’agriculture biologique ». De même, est prévue l’entretien des rivières et la plantation de haies bocagères qui contribuent elles-mêmes à la qualité du milieu aquatique.
Un renfort indispensable
Bien sûr, ce programme est loin d’être exhaustif, à tel point qu’il vient de susciter le recrutement de Fabien Hyacinthe, un spécialiste de l’aménagement et de l’entretien de cours d’eau, n’ayant en plus pas son pareil pour sensibiliser les riverains à la protection de la nature.
Il collabore avec Elodie Nivot, autre animatrice du SAGE, complété par Karine Havard et Adrien Blanchard, deux agents administratifs. « Nous sommes en pleine mutation » , indique leur patron, Christophe Fambon, en évoquant le passage à l’action de cette équipe qui vient déjà d’en connaître une en quittant les locaux de la communauté de communes du Pays de Dol au profit de ceux d’une ancienne entreprise du parc d’activité des Rolandières, la nouvelle base opérationnelle du SAGE.