Une mesure pour tenter de sauver la rue Théodore Monod
Lors du dernier conseil municipal, la Ville a décidé de lever les contraintes imposées aux commerces au moment de leur installation rue Théodore Monod, pour aider la rue à reprendre vie…
L’activité commerciale est rude, autour de la médiathèque : « La quasi-totalité des cellules de la rue Théodore Monod sont vacantes », rapporte Patrick Charpy, adjoint en charge de l’activité économique, lors du dernier conseil municipal. Sur les 30 cellules dénombrées en rez-de-chaussée sur l’ensemble des deux rues bordant la médiathèque (rue Théodore Monod et rue Nicolas Bouvier), un tiers est vacant à ce jour…
Du coup, la Ville a décidé d’alléger, ou de supprimer les contraintes à l’ouverture d’un commerce dans ces deux rues. Seule exigence dorénavant pour la rue Nicolas Bouvier : que les cellules situées en pied d’immeuble fassent l’objet d’un bail commercial avec vitrine. Aucune exigence dorénavant pour la rue Théodore Monod. « La rue Nicolas Bouvier s’en tire mieux que la rue Théodore Monod », a commenté le maire Claude Renoult.
Des années difficiles…
Pour mémoire, en 2010, afin d’éviter le foisonnement des « services en agences ou locaux professionnels » dans cet environnement proche du pôle culturel, la Ville avait assorti l’installation commerciale d’un certain nombre de critères restrictifs (commerces et services de proximité, offres destinées aux voyageurs, restauration, offre spécialisée dans les loisirs, en priorité dans l’univers de l’enfant, offre médicale et paramédicale). Le pôle culturel est entré en service fin 2014-début 2015 ; la période de travaux a été dure pour le développement de l’offre commerciale : « Les premiers commerces implantés ont eu des difficultés à se développer et pérenniser leur implantation », précise Patrick Charpy.