Le nouveau visage du boulevard des Talards
Vendredi 24 mars, le maire de St-Malo a inauguré la réouverture du boulevard des Talards à la circulation routière.
Après six mois de travaux, le boulevard des Talards affiche un nouveau visage. Voirie, assainissement, conduites d’eau potable, gaz, électricité et éclairage : cette artère centrale de St-Malo qui relie l’hôpital à la médiathèque a ainsi connu un sacré lifting depuis le 12 septembre 2016.
Le maire Claude Renoult a souligné, lors de son discours inaugural, que « le boulevard des Talards aura désormais une nouvelle dimension ».
Reste les travaux de finition
Il a rappelé que « nous avons pu réaliser ces travaux grâce à une rétrocession de cette route par l’État. Les travaux ont coûté 3,5 millions d’euros dont 400 000 € ont été financés par l’État à travers le Fonds de soutien à l’investissement local (FSIL) ». Les travaux de finition sur les abords de la route restent encore à faire pour conclure définitivement cette parcelle.
Les nouveautés
Arnaud Nivot, directeur des espaces publics de la Ville, explique les principaux changements qu’observeront les Malouins : « Auparavant, il y avait trois voies routières en 1x2 voies, désormais il y a un tapis de circulation en 1x1 voie moins large et réglementé à une vitesse de circulation de 30 km/h. Deux pistes cyclables ont été aménagées sur une distance de 1 130 mètres. Un panneau d’interdiction et un plateau central ont été mis sur la route pour dissuader les poids lourds d’emprunter ce Boulevard ».
Moins de bruit ?
Nous avons interrogé deux habitants de ce boulevard, Armelle et Richard, qui considèrent que ce nouveau Boulevard va « valoriser le secteur et cela va donner une image très positive du quartier, à la fois pour nous mais aussi pour les commerçants. Nous connaîtrons également une diminution importante du bruit, surtout lorsque les camions circulaient à vide sous nos fenêtres ».
Pour un groupe de commerçants qui assistait à l’inauguration, même si ces mois de travaux ont été difficiles pour leurs activités, l’un d’eux reconnaît que « c’est un mal pour un bien, il fallait refaire ce boulevard. Ce qui nous a le plus dérangés, c’est la nuisance sonore des travaux ainsi que la saleté engendrée qui faisaient baisser la fréquentation de nos clients ».