Ce jardin où des bénévoles cultivent le partage
Depuis plus de 5 ans, derrière l’église Notre-Dame de Dinard, des murs abritent un jardin partagé, dans lequel une dizaine de bénévoles s’affaire tous les mercredis matin.
Henri, bénévole présent dès les premières heures de ce petit havre de paix, se souvient des débuts : « Je passais tous les jours ici en sortant mon chien. À l’époque, j’en avais parlé à l’ancien maire Marius Mallet qui avait aimé l’idée. À ce moment-là, un stagiaire présent au centre social a travaillé sur ce projet. Maintenant, c’est avant tout un lieu de partage. »
Elevage de vers, hôtel à insectes…
Aujourd’hui le groupe, autonome, se réunit une fois par semaine, le mercredi à partir de 10 h. Et les bénévoles, qui généralement partagent entre eux les légumes produits, ne manquent pas d’idées et d’astuces. Dernièrement, Henri a ainsi entrepris de faire un élevage de vers. Il a également construit un hôtel à insectes. Et la décoration et les constructions du jardin sont toutes effectuées à partir de matériel récupéré. La formule « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », trouve ici tout son sens ! On apprend par exemple que des coquilles d’oeufs sont utilisées pour protéger les salades des limaces et dans le compost pour apporter du calcaire.
Du jardin à la cuisine
Dans la continuité de cette initiative, le centre socioculturel de Dinard a souhaité établir un lien entre son atelier « Cuisine » et le jardin. Le lundi 27 mars dernier, un repas a été organisé pour permettre aux bénévoles des deux équipes de se rencontrer. Des poireaux récoltés ont été utilisés pour réaliser des tartes.
Dans cet esprit collectif, d’autres initiatives ont vule jour. Par exemple, le fumier employé au jardin provient du centre équestre de Dinard et un lieu de compost est installé et accessible à tous, à condition de respecter les règles de base mises en évidences sur le lieu.
« Ce lieu est avant tout un endroit pour favoriser les échanges et le partage de connaissance », commente Fanny Renouart, coordinatrice du Jardin partagé. Et, à n’en pas douter, cette culture a bien pris ici !