Une rétrospective de l’artiste Gabriel Faisy, à voir jusqu’au 17 avril
Mercredi 22 mars, à la Maison du partage de Dinard, le club des sociétaires Émeraude initiatives de la BPO remettait un chèque de 1 500 € à l’équipe de Solidarité Pays de Dinard, antenne de la Banque alimentaire de Saint-Malo. Un joli coup de pouce pour l’association qui oeuvre pour les personnes les plus démunies. Un ordinateur portable et un transpalette ont été achetés avec cette somme. Ces deux outils devraient « faciliter le travail des bénévoles », explique Michel Poidevin, président de l’association. Cette année encore, la Banque alimentaire a récolté 107 tonnes de denrées et redistribué 99 tonnes. « Tout est trié, les dates sont vérifiées, tout est pesé par type de produits », explique Michel Poidevin. Soixante-quinze membres actifs et 130 bénévoles travaillent pour mener à bien ces actions et répondre actuellement aux besoins de 149 familles bénéficiaires, dont le nombre a brusquement augmenté à la fin de l’année 2016. La valeur d’un panier distribué est de 20 euros environ. Une participation de 40 centimes est demandée par bénéficiaire. Somme, constate l’association, qu’il est parfois difficile d’acquitter pour certains bénéficiaires.
L’office de tourisme de Dinard accueille, du 4 au 17 avril, une rétrospective consacrée à Gabriel Faisy, au sein de laquelle se côtoient peintures, sculptures, dessins à la plume et à aquarelles de l’artiste.
Son épouse Marcelle est à l’origine de cette volonté d’exposer les oeuvres de son mari, parti avec ses pinceaux en 2006. « C’était un homme exceptionnel, humaniste et très cultivé. Il était passionné de peinture et de violon en plus de sa fonction d’ingénieur divisionnaire des travaux de la Ville de Paris. Il avait été fait chevalier du Mérite agricole et chevalier des Palmes académiques », détaille-t-elle. La peinture n’était pas le seul atout de Gabriel Faisy. Son esprit de curiosité l’a poussé à s’exprimer via d’autres techniques telles que le vitrail, la sculpture, la céramique, la publicité et même les décors de théâtre. « Chacune de ses oeuvres était marquée par une architecture d’une grande rigueur de par sa composition, ses structures et l’utilisation des couleurs ». Détail pour lequel « un directeur des Beaux-Arts de Paris de l’époque lui disait que c’était un des meilleurs coloristes ».