L’Algue d’or propose sept nouvelles lectures
Vendredi 24 mars, le jury de l’Algue d’or a livré ses dernières propositions de lecture. « Nous avions pensé nous limiter à deux recommandations mensuelles mais la production de romans de qualité s’est révélée tellement abondante que nous avons finalement retenu 7 livres », a expliqué Georges Poussin, secrétaire général. Les ouvrages retenus :
- Désorientale. L’Iranienne Négar Djavadi décrit la vie d’une jeune femme, issue de parents intellectuels opposants au Shah puis à l’Ayatollah Khomeiny, conduite à l’exil et qui mènera une vie à rebondissements.
- Tunisian Yankee. Cécile Oumhani, tunisienne, belge et britannique. Un jeune Tunisien exilé aux États-Unis à la fin du XIXe siècle, grièvement blessé lors du débarquement des troupes américaines en France, voit défiler les moments de son vie tourmentée, éclairant une période charnière de l’Histoire.
- Manuel d’exil. Le Bosniaque Velibor ?oli? conte l’histoire d’un homme de lettres du même pays, réfugié en France, qui vivra bien des tourments avant de reconquérir sa notoriété d’écrivain en Bretagne.
- Petit pays. Le premier roman du Rwandais Gaël Faye, Goncourt des lycéens, narre l’aventure vécue par un enfant à l’heure des génocides du Rwanda et du Burundi.
- Hozûki. La Japonaise Aki Shimazaki, déjà Prix de l’Algue d’Or en 2009, présente une intrigue originale autour d’un enfant, dans la continuité des livres très courts de cette écrivaine.
- L’enfant qui mesurait le monde. Du Turc Metin Arditi (ancien lauréat de l’Algue d’Or) dont le théâtre est une île grecque. Il navigue entre la pensée antique, les considérations économiques et politiques actuelles et des drames personnels, autour du portrait d’un jeune garçon autiste et surdoué.
- Tropique de la violence. La Mauricienne Nathacha Appanah plonge le lecteur dans l’univers cauchemardesque d’une jeunesse abandonnée à elle-même au sein d’un des pires ghettos de Mayotte où subsistent toutefois des sursauts d’humanité.
« De très beaux livres, pour la plupart assez tragiques mais superbement écrits, souvent très attachants et qui apportent des éclairages intéressants sur des cultures, voire sur des drames réels, en même temps qu’une grande satisfaction littéraire », a résumé le président du jury, Vincent Denby-Wilkes.
« Le public est encouragé à continuer de nous faire part de ses coups de coeur jusqu’au 15 juin, par courriel (lalguedor@live.fr), sur le blog (www.lalguedor.fr), sur Facebook ou Twitter ou à la librairie L’Encre marine », a ajouté Georges Poussin qui précise que « le Prix 2017 sera annoncé sur la place du Centre le samedi 15 juillet à midi ».
Jeudi 23 mars, dans le cadre du programme de prévention pour un bon usage d’Internet mis en place par la gendarmerie nationale, le sergent-chef Cédric Leduc et le policier municipal Yann Rouxel ont briefé une quinzaine d’élèves de CM2 des deux écoles de Saint-Briac. L’objectif était de leur faire passer leur permis de navigation sur la toile.
En passant leur permis Internet, les élèves apprennent les règles essentielles de prudence qu’ils doivent respecter lorsqu’ils utilisent ce réseau informatique mondial : « Quand je suis sur Internet, c’est comme si j’étais dans la rue : Je protège ma vie privée, je respecte les autres, je n’obéis pas à n’importe qui, il y a des choses que je ne voudrais pas voir, etc. »
À partir de cette simple comparaison qui permet d’assimiler facilement les règles de base, les jeunes postulants ont tous décroché leur permis.