Objectif 2019 pour le parc naturel régional
Il s’appellera « parc naturel régional Vallée de la Rance - Côte d’Emeraude ». Et sera sans doute le dernier PNR de Bretagne et l’un des derniers de France. Mené par l’association Coeur Emeraude, il devrait voir le jour en 2019.
Avec la Rance pour colonne vertébrale, le territoire du futur parc naturel régional doit inclure au moins 63 communes du Pays de Dinan et du Pays de SaintMalo. « 95 % d’entre elles ont délibéré favorablement pour poursuivre la démarche », se réjouit Didier Lechien, président de Coeur Emeraude, association en charge du projet.
Mieux, certaines qui ne figuraient pas dans le périmètre d’étude initial ont exprimé le souhait d’en faire partie. Il s’agit de Saint-Méloir-des-Bois, Saint-Michel-de-Plélan, Plélanle-Petit, Languédias, Trébédan et Plumaudan, côté Côtes d’Armor, de Saint-Guinoux et Plerguer, côté Ille-et-Vilaine. Le périmètre pourra donc être agrandi.
Quatre communes n’en veulent pas
Restent les communes qui n’ont pas encore délibéré… et surtout celles qui ne veulent plus faire partie du projet : Fréhel, Pléboulle, Saint-Suliac et Tressé. « Il faudra aller les rassurer et les convaincre », considère Didier Lechien, rappelant au passage que la charte du PNR ne viendra pas « surajouter des contraintes à celles qui existent déjà ».
Le futur parc s’appellera « Vallée de la Rance - Côte d’Emeraude » (et non plus « Rance - Côte d’Emeraude »), comme l’ont décidé les administrateurs et adhérents de Coeur Emeraude, jeudi dernier, lors de leur assemblée générale à Léhon. Le calendrier, lui aussi, se précise : « Aujourd’hui, nous finalisons la charte pour transmettre, en septembre, le dossier à la Région et à l’Etat, qui devront rendre un avis, indique Didier Lechien. 2018 sera consacrée aux échanges locaux et à la stabilisation du projet de charte, pour un lancement au début de l’année 2019. Ce sera sûrement le dernier PNR de Bretagne, et sans doute aussi l’un des derniers de France. »
Jean-Louis Rucet, maire de la Vicomté-sur-Rance, s’inquiète de savoir quelle sera la contribution financière des communes. « Je rappelle qu’elles cotisent déjà à Coeur Emeraude *, à hauteur de 70 centimes par