12 nouveaux appartements dans l’Hôtel Désilles
Vendredi dernier, la municipalité a inauguré les nouveaux logements aménagés dans l’hôtel Désilles Intra-Muros. Ce bâtiment, classé aux Monuments historiques, abritait auparavant la bibliothèque et les services culturels.
Désormais, ce très beau bâtiment, qui donne sur la place du marché aux légumes, héberge douze logements locatifs, dont la gestion a été confiée à Emeraude Habitation. Ce n’est pas du logement social, mais du « logement intermédiaire » comme l’a indiqué le maire Claude Renoult. C’est à dire que ces appartements, qui vont jusqu’au T4, sont loués à des personnes aux ressources modestes mais qui étaient malgré tout au dessus des seuils pour prétendre à du logement social.
La mairie et le bailleur social ont aussi fait en sorte d’y loger en priorité des familles, et si possible malouines, ce qui est le cas pour la moitié d’entre elles. Pour apporter un peu de jeunesse à une population d’Intra-Muros qui en a bien besoin.
C’est ainsi qu’Anne-Marie, psychologue de 40 ans, qui vit seule avec ses trois enfants, a pu revenir sur Saint-Malo, dont elle est originaire mais qu’elle avait quitté pendant une vingtaine d’années : « Je suis ravie. C’est un beau hasard. J’avais fait une demande d’attribution pour un logement à SaintMalo et l’on m’a proposé celui-ci ». Un T4, il est vrai très bien aménagé dans ce vénérable bâtiment : de grandes pièces, avec plusieurs placards et une cuisine aménagée notamment.
Le financement de l’opération s’est fait via la société Perl, qui a opté pour une formule particulière : l’investissement en nuepropriété.
« Faire revenir des habitants »
« Intra-Muros est le quartier qui a le plus souffert en terme de diminution des résidences principales. Notre objectif, comme pour toute la ville d’ailleurs, est de faire revenir des habitants et si possible des familles », a indiqué le maire.
Cette inauguration a aussi été l’occasion de rappeler le nombre de logements gérés par Emeraude Habitation Intra-Muros : une centaine actuellement, auxquels s’ajouteront une trentaine d’autres d’ici quelques années au niveau de la résidence Maupertuis. Des logements sociaux ou intermédiaires donc, qui montrent qu’Intra peut être aussi accessible à des personnes peu fortunées.