« Les collèges malouins n’enregistrent aucun report vers le privé » selon le Département
A la suite de notre sujet « Pourquoi le privé cartonne », le 7 septembre, Franck Pichot, Vice-président en charge de l’Education au conseil départemental [qui a en charge la gestion des collèges publics du département Ndlr], a tenu à réagir et à donner son point de vue.
« Si les effectifs des collèges sont des données à considérer avec une grande précaution car elles sont susceptibles d’évoluer au jour le jour, au moment de la rentrée, le Département tient à démentir l’affirmation selon laquelle Saint-Malo connaîtrait une hausse importante des collégiens du privé. En effet, au 8 septembre 2017, on constatait seulement 8 élèves en plus dans le privé, ce qui correspond aux fluctuations classiques, d’une année sur l’autre. Une variation de 8 sur un total de l’ordre de 2 600 collégiens n’est absolument pas significative.
Les effectifs des collèges malouins restent stables puisque l’on ne compte que 2 collégiens supplémentaires par rapport à l’année précédente. De ce fait, malgré la fermeture du collège Surcouf, le taux d’occupation des collèges publics malouins est seulement de 74%, avec toujours près de 470 places vacantes. Au rythme actuel de progression, il faudrait des décennies pour que les capacités disponibles soient utilisées.
Par ailleurs, je regrette les procès d’intention du comité Surcouf [ par rapport aux déclarations du comité Surcouf dans notre édition du 14 septembre - Ndlr ] concernant la répartition des moyens : l’équipement numérique de Surcouf va être prochainement redistribué au collège Châteaubriand et non aux collèges privés. Des collèges privés en Ille-et-Vilaine sont dotés en tablettes parce qu’ils ont répondu à l’appel à projet de l’Education nationale, ce qui n’a pas été le cas de tous les établissements ».
Franck Pichot
25 millions d’exemplaires vendus chaque année
Patrimoine de l’humanité. Lue avec passion dans certaines régions du globe et abandonnée sur des étagères dans d’autres coins de la planète. 6 milliards d’exemplaires de la Bible ont été imprimés au cours des siècles. 25 millions d’exemplaires sont vendus chaque année.
Différentes traductions exposées
L’exposition a permis de découvrir différentes traductions de la Bible, notamment « la Bible des pauvres » qui date du XIIIe siècle. Etaient également mentionnées la Bible hébraïque ou Tanakh, la Septante (en grec), la Vulgate (en latin), la Bible de Gutenberg, la Bible de Mentelin (version allemande) et la Bible de Koberger.
Etait aussi à voir celle de Luther, moine allemand à l’origine de la Réforme. Contrairement aux précédentes traductions qui étaient basées sur la seule Vulgate (texte latin). Luther refusa de traduire « mot à mot », mais il procéda « sens par sens ». Objectif : que la Bible soit compréhensible par le plus grand nombre.
L’exposition montrait aussi l’évolution du prix de la Bible et présentait des bibles actuelles. Par ailleurs, l’exposition «Martin Luther, portes ouvertes à la modernité» est visible jusqu’au 1er octobre. L’entrée est libre.