Le Pays Malouin

Paul école, le parolier qui chuchote à l’oreille de Calogero

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Sorti le 25 août, le dernier album du chanteur Calogero, « Liberté chérie », contient huit chansons écrites par Paul École, parolier discret et talentueux qui vit sur la Côte d’Emeraude. Reconnu et sollicité par les plus belles voix, celuici revient sur cet album où se mêlent souvenirs et nostalgie heureuse.

Les textes que le parolier signe sur le dernier album de Calogero ne sont pas une première contributi­on pour Paul École. L’auteur avait déjà écrit quatre chansons sur un précédent opus de l’artiste, Feux d’artifice, en 2014. Et il y a un an, c’était Christophe Mae qui portait en musique ses textes.

De l’importance de chaque mot

« Car le mot, qu’on le sache, est un être vivant. » Ce vers de Victor Hugo exprime tout le soin que Paul École met à choisir ses mots. Pour ce parolier, chuchoteur, auteur, « parfois écrire c’est instantané. Je me dis alors que c’est trop rapide pour que cela soit beau. Je laisse alors passer une nuit. Certains textes m’ont déjà demandé plusieurs semaines pour parvenir au résultat que je cherchais », explique-t-il. « Je connais l’importance de chaque mot. »

Parfois un mot suggère une chanson, comme pour le titre Fondamenta­l. D’autre fois, c’est l’inverse. « Je suis sûr qu’il y a des mélodies qui attendent un texte. Chaque musique suggère une histoire », indique l’auteur. Dans un cas comme dans l’autre, c’est au moment où l’harmonie entre les mots et la musique apparaît comme une certitude que Paul École est satisfait.

Avec Calogero, « les idées fusaient »

Avec Calogero, la collaborat­ion s’est faite dans une tacite évidence. Il y a un an, Calogero lui envoie une musique, Paul École lui répond en texte. Huit titres sont nés de ce dialogue. « Quand on travaillai­t, les idées fusaient. Si cela me plaît, je sais que cela va lui plaire », raconte l’auteur.

Chaque titre fait écho aux souvenirs que nous avons tous en nous. Pour Voler de nuit, Calogero voulait son Imagine après les attentats. Paul École a choisi de faire référence à Saint-Exupéry, un homme qu’il aime beaucoup, en évoquant un aviateur qui voit le monde d’en haut. « C’est un hymne à la tolérance, à la paix ».

D’autres chansons de l’album (1987 ou Le Baiser sans prénom) évoquent un passé qui parle à chacun. « On a tous embrassé un ou une inconnu(e) une fois. On se demande où il en est, ce qu’il devient… », explique Paul École. Ou encore, dans À perte de vue - un morceau à sentir, à toucher, à imaginer -, le chanteur et l’auteur expliquent un paysage à travers les sons, pour les non-voyants.

L’album a, par ailleurs, été enregistré au mythique studio des Beatles.

Chansons, nouvelles et scénario

Si Paul École est beaucoup sollicité et a désormais ses lettres d’or en tant que parolier il n’a pas, dans l’immédiat, d’actualité musicale. Il collabore cependant avec le chanteur Stanislas sur quelques chansons. Il y a un an, il révélait avoir un projet de recueil de nouvelles. Il travaille également sur un scénario depuis le printemps et s’applique à cet exercice qu’il juge « intéressan­t ». Dans chacun de ses projets, la clé de voûte de la réussite de Paul École, c’est « l’honnêteté ». Disant tout simplement : « Je me suis rendu compte que plus on est honnête, plus on touche les autres ! »

Samedi 16 septembre, à Pleurtuit, les nouveaux vitraux de la chapelle Saint-Antoine ont été officielle­ment inaugurés et ont été bénits par le prêtre Luc Pialou. Les bénévoles de l’associatio­n Pleurtuit Accueil et Animation présidée par Jacques Touchard, qui ont réalisé les trois vitraux étaient présents. Dans leur travail, ils ont été guidés par Marie-France Compagnon, à l’initiative de la section Vitrail de Pleurtuit. Un sacré défi relevé avec talent !

En raison du succès rencontré par cette section Vitrail, un deuxième créneau sera proposé le jeudi de 9 h 30 à 12 h 30 à la Maison des associatio­ns.

Site Internet : http://paa-pleurtuit.fr/activites/

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