Une soirée pour sensibiliser à l’engagement de volontaires
Vendredi 8 septembre, le Ciné Armor de Pleurtuit a projeté le film Les Hommes du feu. Une quinzaine de pompiers du centre Rance Rive gauche - qui regroupe Dinard et Pleurtuit - a participé à cette soirée. Le capitaine Stéphane Boutaudon, responsable du centre, a présenté ce moment comme une sensibilisation à l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires. Le film met en avant le quotidien des volontaires tant à travers leur vie privée qu’au travers des difficultés et des tensions qu’ils peuvent rencontrer.
La réalité du métier méconnue
Une présentation des véhicules d’intervention à coup de grande échelle, puis un débat engagé à l’issue du film ont plongé les spectateurs au coeur d’un métier, souvent adulé mais dont la réalité est sans doute méconnue. Le capitaine Boutaudon explique les besoins du centre Rance Rive Gauche et les conditions de l’engagement des volontaires.
Trop peu de femmes
Le centre compte aujourd’hui 17 professionnels et 90 volontaires, mais seulement 7 femmes. Il aimerait accroître le nombre de femmes. S’il faut bien évidemment une bonne condition physique et des qualités humaines pour exercer « il faut parvenir à faire coïncider 3 domaines : le domaine professionnel, le domaine privé et son engagement. Il faut trouver un équilibre », explique le capitaine Boutaudon. Un engagement vaut pour 5 ans avec une reconduction tacite. « L’objectif est qu’il soit le plus long possible ». La moyenne du département est de 11 ans. Mais certains agents ont 30 ans d’ancienneté.
L’engagement demande bien sûr de se conformer au règlement du SDIS 35 mais c’est aussi environ 1 750 heures sur l’année, le jour, la nuit et le week-end.
Besoin de personnes disponibles en journée
Pleurtuit manque à ce jour de personnes disponibles en journée pendant la semaine. « C’est un problème majeur », ajoute le capitaine.
De jeunes recrues ont ce soirlà témoigné de leur intérêt pour l’engagement en tant que volontaires, sachant que leur jeune âge les amène souvent à devoir quitter la région pour poursuivre leurs études.