Les Oies sauvages naviguent pour une bonne cause
Pauline Rault et Charles Dhéret font tous les deux partie des Oies sauvages. Cette association, fondée en 2016, réunit une bande de copains, tous animés d’un esprit à la fois sportif, solidaire, engagé et généreux et qui soutiennent la recherche sur une maladie génétique rare.
Pauline a 24 ans. Elle navigue depuis l’âge de 10 ans. C’est une véritable passion qu’elle met au service des autres, puisque l’objectif de l’association Les Oies sauvages, est de promouvoir l’AFSED (Association Française des Syndromes Ehlers Danlos) qui soutient de nombreux projets de recherche destinés à améliorer la vie des personnes atteintes de la maladie d’EhlersDanlos. Cette maladie génétique rare touche le collagène, principal tissu de soutien des articulations, des vaisseaux ou encore de la peau. L’espérance de vie des malades est de 35 à 40 ans.
Un bateau muscadet, messager de l’asso
Touchée dans son cercle amical par la maladie de EhlersDanlos, Pauline fait naviguer des malades sur le plan d’eau de La Richardais, avec un maximum de sécurité.
À cette fin, l’association a acquis un bateau « muscadet ». Entièrement en bois, celui-ci date de 1970. Les muscadets étaient les premiers bateaux qui ont fait les mini-transats. Six cents ont été construits et seulement 250 sont encore répertoriés aujourd’hui. Autant dire que le muscadet des Oies sauvages est presque devenu un objet de collection.
Remis en état pendant plusieurs mois, le muscadet a enfin été mis à l’eau en juillet dernier. Il arborera aussi bientôt de nouvelles voiles (celles en place datent de 1999), grâce à un don de 1 500€ que le club sociétaire de la BPO a remis à l’association, le samedi 23 septembre, en soutien à son projet.
À noter, le muscadet des Oies sauvages participe également à des compétitions, avec toujours pour objectif de faire parler l’AFSED.