La haute couture sculptée de Jivko Sedlarski
Né en Bulgarie en 1958, initié à l’art très jeune par un père artiste, Jivko Sedlarski rêve de France où il débarque en 1991 et décide de s’installer en Bretagne. Après un parcours jalonné d’expositions en France et à l’étranger, Bulgarie, Chine, Allemagne, Autriche, Slovénie… son travail représente un amour indéfinissable pour la femme. Et si vous lui posez la question pourquoi la femme ? « Sans doute parce qu’elle ne me quitte jamais. J’ai passé six ans dans l’Académie des beaux-arts, deux ans en académie de médecine pour apprendre comment modeler le corps humain et surtout, celui de la femme. Dieu a bien compris, l’homme ne peut rien sans la femme et ses atouts. »
Pourtant, la femme n’est jamais présente dans son oeuvre, des robes dans lequelles il n’y a que du mouvement. Mais s’amuse l’artiste « elle est là, on la devine. La forme de la robe est ordonnée par l’anatomie, les lois de la nature, le vent. » En parallèle de l’exposition de ses sculptures, l’artiste expose ce que l’on pourrait peut-être qualifier de croquis de recherche, un peu comme un créateur de mode esquisse ses robes ou ses vêtements sur papier avant de passer à la réalisation.
Une exposition à découvrir à la médiathèque Simone Veil jusqu’au 25 octobre. heures d’ouverture, mardi 16 h - 18 h. Mercredi 11 h - 18 h. Vendredi 10 h 30 - 12 h 30 et 17 h - 19 h. Samedi 10 h - 16 h