Une terrasse en mousse pour la petite Zoé
Samedi, beaucoup de monde s’est retrouvé pour l’action « Don pour Zoé », une petite fille de la commune souffrant d’une maladie rare.
LES CLASSES 7 À L’HONNEUR.
La fête des classes 7 a eu lieu dimanche. Elle a fait place à une photo de groupe qui a connu notamment la participation du nouveau-né Louison Aubaux, ainsi que des nonagénaires Marie Rialland et Georgette Dumas, les doyennes de cette réunion qui a donné lieu aussi à un dépôt de gerbe au monument aux morts, puis à un repas à la salle Chateaubriand.
Séverine, Hanna, Fred, Corinne… tous les amis de Cendrine Martigue ont confectionné des gâteaux, des crêpes, des meringues proposés à la vente, au Bar de la Ville-es-Nonais. La totalité de l’argent récolté a été reversée pour financer la réalisation d’une terrasse en mousse qui va permettre à Zoé de jouer dehors sans se blesser.
Qui est Zoé
Zoé est une petite fille de 5 ans, pleine de joie mais malade depuis sa naissance.
Elle est atteinte d’une leucomalacie périventriculaire, (LPV), due à un manque d’oxygène lors de sa naissance. Cette maladie provoque des lésions au cerveau qui l’empêchent de marcher, de se tenir assise sans soutien et ses muscles ne se détendent pas ou très peu.
Une maladie connue, mais sans traitement efficace à ce jour.
Depuis sa naissance ; sa maman, Cendrine Martigue a arrêté de travailler pour se consacrer à Zoé. « C’est difficile au quotidien mais ma force, je la puise auprès de mes trois autres enfants, ses frères Ylhann et Ethann ainsi que sa soeur Chloé ». En effet il faut dire que sa soeur jumelle est un excellent moteur pour Zoé qui bien sûr essaye de copier tous ses gestes.
Quand à ses frères ils sont très attentionnés et conscients que Zoé est plus fragile. Ils jouent différemment et sont aux petits soins pour leur petite soeur, ce qui soulage bien souvent sa maman.
Malgré sa maladie, Zoé est scolarisée à l’école publique de la commune et est aidée par Marie-Luce, auxiliaire de vie scolaire (AVS).
Pour progresser, Zoé reçoit également des soins permanents et rencontre des spécialistes régulièrement, notamment un kinésithérapeute deux fois par semaine qui l’aide à faire des progrès en diminuant ses raideurs musculaires.