Débat autour de la politique de déplacement
La majorité municipale a souligné que les tarifs des redevances qui seront appliquées au 1er janvier, étaient plutôt dans la moyenne basse des villes ayant déjà voté leur FPS. Sachant que certaines ont opté pour des redevances beaucoup plus élevées comme à Lyon (60 euros) ou dans la région parisienne (50 euros). Donc des villes bien plus grandes que Saint-Malo tout de même…
L’élu socialiste d’opposition Pierre Site a tout de même fait remarquer que ce système « permet tout de même de maximiser les rentrées d’argent pour la Ville ». Il estime aussi que la municipalité n’offre pas suffisamment d’alternatives aux parkings autour d’Intra (et donc payants au prix fort), excepté Paul Féval : « Les automobilistes sont incités à utiliser les parkings de centre-ville. C’est l’illustration d’une politique de gestion des espaces publics conduite à l’envers ».
Enfin, à l’instar de son collègue Stéphane Perrin, il considère que la politique municipale ne fait pas assez de place aux déplacements doux et alternatifs.
Une remarque que n’a pas appréciée le maire Claude Renoult : « Je ne peux pas laisser dire qu’on ne s’en préoccupe pas. Cela a même été reconnu par des associations spécialisées, qu’on faisait beaucoup d’efforts dans ce domaine. De plus, ces aménagements sont assez coûteux comme on l’a vu aux Talards ou boulevard chateaubriand ».
A propos de l’engorgement autour d’Intra-Muros, le maire a indiqué qu’il ne voulait pas tomber dans un système « où on enlève les parkings et on fait venir tout le monde par des navettes. Peut-être estce ce que souhaitent les résidents, mais pas les Malouins dans leur ensemble. Il faut favoriser le stationnement à distance, comme avec Paul Féval, mais ça restera toujours un arbitrage des automobilistes ».