Saint-Malo a fêté ses 50 ans
La cité corsaire a célébré, dimanche 3 décembre, le cinquantième anniversaire de la fusion de Saint-Malo, Saint-Servan et Paramé.
Recueillement.
Tout d’abord un dépôt de gerbe a été effectué en lieu et place du monument aux morts de Rocabey. Le maire de Saint-Malo, Claude Renoult, était pour cela entouré de six anciens élus de 1967, qui l’ont accompagné. Il s’agissait de Jean Berthelot, Francis Leffray et Jacques Mallard, conseillers à Paramé, d’André Barbot, conseiller à Saint-Malo avant la fusion, de Claude Egron et de Claude Levillain, conseillers à Saint-Malo après la fusion.
Souvenir.
Un conseil municipal exceptionnel s’est ensuite tenu dans la Rotonde Surcouf du Palais du Grand Large avec une seule délibération à l’ordre du jour. Cette délibération aura permis d’attribuer un nom au monument aux morts de Rocabey que l’on appellera désormais « L’esplanade du souvenir ».
Hommage à deux anciens maires.
Claude Renoult a annoncé qu’il était « important de rendre hommage à ceux qui, il y a 50 ans, ont permis cette fusion des trois villes en faisant figurer leur nom dans une rue de Saint-Malo ». Ainsi, le rond-point giratoire du Boulevard des Talards, faisant face à la gendarmerie, portera le nom de Marcel Planchet. La nouvelle rue réalisée entre ce giratoire et la Gare de Saint-Malo s’appellera l’avenue Maurice Callame. Georges Coudray quant à lui, possède déjà sa place au niveau de la mairie annexe de Paramé.
Pour mémoire, avant la fusion de 1967, Georges Coudray était maire de Paramé, Marcel Planchet, maire de Saint-Malo et Maurice Callame, maire de Saint-Servan.
Vote à l’unanimité.
Avant de voter la délibération, chacun des leaders municipaux d’opposition et de minorité, a souhaité prendre la parole un instant. Le conseiller municipal et régional Stéphane Perrin a déclaré que « nous héritons du grand Saint-Malo, qui, grâce à cette audace de fusion, nous permet de nous projeter aussi loin aujourd’hui ». Pour le conseiller municipal et député Gilles Lurton « c’est un moment historique pour notre ville, nous devions rendre hommage aux trois précurseurs de cette fusion. Je ressens une très grande fierté à siéger sur les bancs de tous ceux qui nous ont précédés ». Le vote a été unanime.
Rappel historique.
Dans le courant du mois de novembre 1966, les conseils municipaux de chacune des trois villes se prononcent tour à tour en faveur d’une fusion. Le 26 novembre 1967, lors du premier tour des élections municipales de Saint-Malo, c’est Marcel Planchet qui est élu avec 57 % des suffrages face à Yvon Bourges et Jean Lemaître. Le premier conseil municipal de Saint-Malo après la fusion s’est tenu un 3 décembre 1967, lors duquel Marcel Planchet a été élu maire par 32 voix sur 33.